de manger les spaghettis ...!!
mercredi 29 décembre 2010
dimanche 26 décembre 2010
jeudi 16 décembre 2010
A l'Honneur aujourd'hui
lundi 13 décembre 2010
Ce dimanche 12 décembre il faisait doux, malgré une matinée très froide où tout était blanc de givre sous un ciel bleu limpide. Dans l'après midi, le soleil étant de la partie, la terre s'est réchauffée, et la température est montée jusqu'à 14° à l'ombre .... Indira en a profité pour faire de la balançoire, sous le platane. C'était un bel après midi.
Rions un peu !!
samedi 11 décembre 2010
Je voudrais faire juste une mise au point par rapport à Cantona et les banques.
J'ai vu, comme tout le monde, l'extrait de la vidéo concernant l'interview de cet ancien joueur de foot.
Pas un instant il dit : Le 7 décembre , retirez votre argent de la banque.
Il dit, pendant la conversation, simplement que, si plusieurs personnes retiraient en même temps leur argent des caisses bancaires, les banques seraient dans la mouise !!!! il ne donne pas de date, ce n'est pas un ordre.
Un blogger a proposé la date du 7 décembre, ça a fait boule de neige, comme chaque fois sur les bloggs, et les médias en ont rajouté des couches ... et voilà le buzz.
Basta !!!
jeudi 9 décembre 2010
mardi 30 novembre 2010
Chapitre II
Les Almagristes, groupés autour de Diego El Monzo de Almagro - fils de - attisent le mécontentement contre Pizarro. Un "émissaire" est envoyé par le Roi, afin de mettre fin à cette dispute. Mais les Almagristes précipitent la conspiration et, fin Juin 1541, donnent l'assaut au palais, capturent et mettent à mort Pizarro, proclamant "Don Almagro le Jeune" gouverneur.
Hélas, celui-ci fut à son tour capturé et décapité par Vaca de Castro, le fameux "émissaire" qui prend la succession de Pizarro.
On peut alors supposer que les descendants de "Don Almagro le Jeune" retournent en Espagne, leur vraie Patrie et, quelques 350 ans plus tard naît mon Grand Père : Joseph-Antoine Sanchez-Almagro - la particule ayant disparue au fil des années. Le Grand-Père disait toujours à ses enfants :
- je me souviens, dans mon enfance, j'étais vêtu de velours et de soie. On se découvrait sur le passage de ma famille.
Grandeur et décadence !!!!!
Quoi qu'il en soit, il épouse ma Grand-Mère, originaire de Parcent. Mais ça on le verra un peu plus tard.
On perd la trace des Sanchez-Almagro pour se concentrer maintenant aux Sanchez - Poquet - Perez.
Chapitre III
Les Poquet, ce qu'on en sait :
Le père de notre Grand Mère s'appelait Ramon. Il était né sûrement aux alentours des années
1860, de Antonio Poquet et de Joséfa Ginès.
Il épouse Joséphine Pérez.
De cette union naissent trois enfants (?) :
Joachim Poquet-Peres - né le ?
Marie Joséphine Poquet-Peres née le 4 décembre 1888 (notre grand mère)
Bautista Poquet-Peres né le 31 décembre 1887
tous nés en Espagne, Parcent.
En ce temps là, l'Espagne oublie un peu ses enfants et la vie est dure, d'autant que Parcent est un village charmant certes, mais loin des grands axes de l'époque. Un peu dans la montagne. C'est pourquoi, Ramon, décide de partir en Algérie, conquise par les Français.
En effet, au début du 20° siècle, nombre d'immigrés répondent aux attentes des Français, qui ont un fort besoin de main d'oeuvre, les indigènes, n'ayant point l'habitude de travailler qui dans les mines, qui dans l'agriculture renforcée. On trouve alors des Italiens, des Maltais, des Alsaciens, fuyant l'Alsace reprise par les Allemands, et des Espagnols, beaucoup d'Espagnols.
Le travail est dur, éreintant et mal payé, et des révoltes sporadiques d'indigènes mettent à mal leurs efforts, en tuant, martyrisant ces "chiens de chrétiens" L'armée protège mais pas toujours et nombre de ces immigrés perdent la vie.
Ramon ne baisse pas les bras : c'est qu'il a des bouches à nourrir. Et c'est donc à Chéragas, qu'il fait son trou - dans tous les sens du terme, car il travaille à la mine de charbon.
Notre grand mère disait qu'elle était toute petite quand elle a pris le bateau. Le dernier né étant de 1887, on peut penser qu'ils sont tous partis en 1893/1894.
La mine, de tout temps est tueuse d'hommes, Ramon est courageux, il n'a peur de rien, pas même du grisou, des effondrements. Il tient bon.
Une petite fille naît en Algérie, le prénom a échappé. La famille s'est agrandie, l'argent rentre peu, mais on ne meurt pas de faim chez les Poquet, les enfants sont beaux. Ils grandissent vite.
Pourtant, un grand malheur vient ternir cette vie paisible : l'incendie de leur maison. La petite fille meurt en compagnie de sa maman. La violence de l'incendie a marqué les esprits dans la petite communauté de Chéragas. Justement, des rapports de bon voisinage se nouaient avec les indigènes, c'était presque le bonheur.
Ramon, après la mort de son épouse et de sa petite fille, décide de rentrer en Espagne à Parcent, avec son dernier fils Bautista.
Il n'abandonne pas les deux aînés, car entre-temps notre grand mère avait rencontré un bel hidalgo et c'est donc rassuré sur le sort de sa fille aimée, que Ramon prend le bateau pour la seconde fois de sa vie.
Joaquin reste aussi en Algérie, près de sa petite soeur. Il ouvre une boulangerie à Alger - quartier de Bab El Oued - Place Lelièvre - juste en face de l'Eglise Saint Joseph. Les affaires marchent pas mal. Notre grand mère l'aide un peu, elle fait elle-même des mounas qui se vendent bien.
Et devinez qui a épousé notre Grand mère ? Oui le descendant de Diego Almagro le Jeune :
Joseph-Antonio Sanchez Almagro.
Chapitre IV
Cet Espagnol était lui aussi travailleur immigré aux beaux yeux verts et a trouvé Marie Joséphine, très à son goût. Il a demandé sa main à Ramon et celui-ci, sans doute après réflexion, la lui a accordée. C'est qu'il présentait bien le Papi .... on sentait en lui une certaine aisance dans le maintien, même s'il était analphabète, comme tout le monde ou presque dans cette bonne ville de Chéragas.
Ramon et Bautista partis, Mémé et Pépé s'installent donc à Alger avec Joaquim.
Après un enfant mort-né, et, comme cela se faisait à l'époque, afin que le lait maternel ne se perde pas, grand mère pris une petite fille de l'assistance publique. Cette enfant, nourrie au sein de ma grand mère fit partie de la famille très vite. On l'aimât, on la bichonna. Peu de temps après, en 1911, naquit une petite fille (ma tante donc) qu'on appellera Anne-Marie (et voilà, on retrouve, francisé, le prénom de Ana Almagro). Et le couple se retrouva avec deux petites filles, Anne-Marie et Victorine.
Notre grand père, "travailleur journalier" comme on disait à l'époque, nourrit toute cette petite famille de bon coeur, il est honnête et droit.
Pendant ce temps là en Espagne, à Parcent, Ramon s'occupe de ses vignes, de ses oliviers, et de ses amandiers, de sa terre. Il est à l'aise, sans être riche. Il prête de l'argent quelques fois et c'est ce qui fera sa perte.
Son jeune fils Bautista est avec lui. Il est beau garçon, rouquin. Il adore son village et passe du temps dans les vignes familiales. En chemin, il lui arrive de grappiller chez le voisin, une pêche, un abricot, frais cueillis c'est si bon. Mais le voisin ne l'entend pas de cette oreille et pris d'une colère idiote, le tue. On raconte que cet homme s'est ensuite suicidé, ne pouvant admettre ce meurtre et revoyant la scène sans cesse.
Et Ramon, poursuit sa vie, il a perdu sa femme, sa fille et maintenant son fils. Le destin s'acharne un peu trop sur lui, mais la vie continue.
A quelques temps de là, l'un de ses débiteurs lui devant une somme conséquente, il lui demande son dû.
- Ce soir, je veux mon argent.
- Très bien, répond l'autre. Je t'attend chez moi. Nous boirons au poron.
Mais le fourbe n'avait ni les moyens ni même l'intention de rembourser le moindre "real". Il s'embusqua et au passage de Ramon, lui planta un poignard dans le dos. Ramon décède, sur le champ ou peut-être plus tard, on ne sait pas.
La nouvelle parvient en Algérie. Notre grand oncle et notre grand mère sont effondrés.
Ils décident de rentrer en Espagne, le grand père, la grand mère, les deux petites et le tonton.
En ce temps là les petites gens ne savaient pas bien lire, pas bien écrire, pour ne pas dire pas du tout, ils embarquent donc AVEC Victorine, qui je vous le rappelle, est une enfant de l'assistance publique française.
Le voyage jusqu'à Alicante dure plus d'une nuit - je le sais, j'ai fait la traversée deux fois avec ma grand mère - comme ils n'étaient pas riches, c'est sûr ils ont dû voyager sur le pont - je le sais aussi, c'est ainsi que nous avons traversé la méditerranée avec ma grand mère, j'ai été malade ... - et le trajet jusqu'à Parcent toute la journée assurément.
Ramon est enterré depuis plusieurs jours déjà. La famille s'installe dans la maison. On doit être aux alentours de 1914/1915.
Joaquim, qui a juré de venger son père, erre dans la campagne à la recherche de l'assassin.
Il rencontre un ami :
- A dondé vas, Hombre
- A la chasse à la perdrix !
- La perdrix que tu cherches est déjà loin ...? envolée en Argentine !!!
Le chasseur sans gibier, s'embarque alors sur un bateau pour l'Argentine.
L'a t-il retrouvé ? l'a t-il tué ? Toujours est-il qu'il ne donnât plus de ses nouvelles pendant des décennies. On appris longtemps après, je ne me souviens plus comment, qu'il était marié, des enfants et vivait à Mendoza (Argentine).
Cette fois, Pepa la Ramona - notre grand mère, on l'appelait ainsi dans le village : Pepa le diminutif de Josefa et la Ramona car elle était fille de Ramon, c'était comme ça à Parcent - est orpheline. Mais elle n'a pas trop le temps de s'apesantir sur son sort, car une naissance est annoncée et pas n'importe laquelle : ce sont des jumeaux - une fille est un garçon : Isabelle et Raphaël, nés un 15 Décembre 1915.
Chapitre V
La famille compte maintenant 4 enfants. Notre grand père s'occupe des terres de Ramon Poquet, il en vend pas mal du reste, sans l'autorisation de notre grand mère mais en ces temps là les femmes n'avaient pas droit au chapitre ...et puis la vie est dure, la terre ne suffit pas à nourrir la marmaille.
Nous sommes en 1919, la guerre gronde en France et l'Espagne va mal. Notre grand mère est de nouveau enceinte et le grand père décide alors de partir à Cuba - sous contrat américain - dans les exploitations de cannes à sucre. Il n'attend pas la naissance de ce quatrième enfant, Il part... Il racontera plus tard son aventure cubaine, ses souffrances car la canne à sucre c'est comme la mine, ça tue.... Il rentre enfin à Parcent, avec un petit pécule, les américains payent bien, et fait connaissance de sa quatrième petite fille (encore une et il a oublié que Victorine n'est pas sa fille !) : Joséphine, elle doit avoir plus de deux ans déjà. Elle est née le 13 Mars 1920. Comment vécu ma grand mère pendant l'absence de son mari, avec tous ses enfants ? Les tantes qui pourraient en parler ne sont plus là, hélas.
Les retrouvailles des deux époux, donnent naissance à nouveau à une petite fille : Thérèse, le 17 Juin 1922.
La famille s'agrandit mais l'argent manque. La terre est dure à Parcent. Bientôt 4 années à travailler encore et encore, sur une terre ingrate. C'est que en ce temps là, il n'y avait pas de tracteur et c'est à la pioche qu'il fallait planter.
On décide donc de retourner en Algérie. Et voilà tout le monde sur le pont d'un bateau avec en plus un passager tranquillement installé dans le ventre de grand mère : Ma Maman. Nous sommes en 1926.
Comme il est dit plus haut, on a oublié Victorine ... elle est la fille chérie, la soeur chérie. Elle a été déclarée "kidnappée" par la DDASS de l'époque, en 1914/1915. Ce que les grands parents ignoraient totalement, pour eux c'était si évident d'amener la petite avec eux en Espagne !!! Ils furent arrêter à la descente du bateau. Grand mère fut épargnée eu égard à sa grossesse très avancée, mais le papi fut interrogé longuement sur cette affaire "d'enlèvement".
[Devant la candeur de ce pauvre homme, devant sa bonne foi et voyant la bonne santé, la bonne tenue et enfin l'amour que Victorine portait à ses "kidnappeurs" on fut magnanime et les époux ne furent pas inquiétés, par contre on leur retira et pour toujours la garde de Victorine. Elle fut placée chez les soeurs. Ses "parents nourriciers" ne manquaient jamais d'aller la voir, de lui apporter des cadeaux et toute leur tendresse. Jusqu'au jour où, l'assistance publique décide de couper court et envoie l'adolescente dans une autre famille, ailleurs, évidemment sans en faire part à la famille. Ils ont eu beau faire, jamais ils n'obtinrent la moindre information sur cette nouvelle famille d'accueil. Bien plus tard, Victorine se lança dans la recherche de ses "parents", les retrouva alors qu'elle était déjà mariée et maman. Je devais avoir 14 ou 15 ans, je me souviens de cette Tante "Victorine La Grande" disait-on à l'époque car une autre Victorine devait naître plus tard. Elle ne nous a plus quitté par la suite. Malheureusement, à l'indépendance de l'Algérie, son mari a été muté à Paris, on se voyait moins et puis plus du tout, la vie ça vous bouffe, ça vous use pour peu qu'on se laisse faire. ]
Mais très vite, un nouveau bébé rentrait dans la Famille : ma Maman - Rosalie - mamie Rosette pour les plus petits. Elle est né le 10 Septembre 1926.
La famille s'est installée au Beau Fraisier, c'était un quartier dans les hauteurs d'Alger. La maison était petite, une chambre, une salle à manger-cuisine, mais il y avait un jardin, avec un de ces abricotiers .....!!! à faire pleurer de rage tant les fruits étaient beaux. Je m'en souviens encore, et du figuier. Du m'zabit qui habitait au dessus de la maison. En ce temps là en Algérie, on vivait en paix. Les arabes, les juifs, les espagnols, les italiens, les maltais et que sais-je encore ..!!!! Les voisins s'invitaient aux fêtes des uns et des autres. La bar-mitzah du petit juif, la communion du petit chrétien, la circoncision du petit arabe. Et tout ce monde là, mangeait la paella, les spagettis ou le couscous ensemble et dans le bonheur.
Et un septième enfant naît : Victorine le 18 Juin 1931. Elle a les yeux de son père, verts ! et c'est la seule !!
Ce sera le dernier.
Grand père décède, en 1944, l'année de ma naissance.
Grand Mère décèdera en 1962, six mois avant notre rapatriement en France. Avant cela elle avait été contrainte de quitter sa maison dare-dare, les choses avaient beaucoup changé à cause du FLN et le quartier devenait dangereux. Elle vécut le plus souvent chez sa fille aînée, Anne-Marie (on disait tata Marie), passant quelques jours chez l'une ou l'autre de ses autres filles. Je me souviens quand je la voyais descendre du bus, je savais, et mes soeurs et frères aussi, qu'elle avait des bonbons pour nous dans ses poches. Elle riait, nous embrassait et nous étions aux anges.
Je me souviens comme elle m'aimait. Je l'aimais énormément aussi. J'ai traversé la Méditerranée avec elle. J'avais peut-être 12 ans. Souvent je me réveillais le matin, elle était déjà dans les vignes, à cueillir le raisin et je courrais dans le village de Parcent, demandant aux passants s'ils avaient vu "mi ouela" !!! Et le relais se faisait car j'entendais dans les champs de vignes : "Pepa, y'a vé tu nieta"!!! Elle possédait aussi des oliviers et des amandiers. Je me souviens de la récolte des amandiers, les grands sacs dans lesquels on versait les fruits secs et le "macho" (cheval ou plutôt mulet) qui les transportait, moi assise entre les deux sacs qui pendaient de chaque côté de l'animal. Et puis le raisin sec, la "Pansa" faite à partir de raisin muscat, sucré. Les grandes jarres dans lesquelles on versait un certain liquide (je n'ai jamais su quoi), on y trempait les grappes sucrées, puis on les retirait et on les étalait sur de grands canisses, afin qu'ils sèchent au soleil. Une fois secs, on triait les plus belles grappes, on les couchait dans de belles boites en bois, avec dans le fond et débordant un peu un joli papier dentelé blanc, on refermait les boites en clouant une petite planche sur le dessus et ça partait quelque part dans le monde , à l'exportation (?) on faisait pareil avec les plus belles amandes, les mêmes boites.
Epilogue
Tante Marie épouse Edouard, encore un de Parcent. Un plombier travailleur, qui prend en tant qu'apprenti Raphaël, le jumeau de Tante Isabelle. Le couple, a deux filles.
Tante Isabelle à son tour se marie, avec Lucien. Un brave homme lui aussi, trop tôt parti d'une crice cardiaque à Lyon, loin de sa femme et de ses quatre enfants.
Puis c'est le tour de Tante Fifine. Elle épouse un brave garçon. Elle perd deux petites filles, garde enfin un garçon André, mais le destin s'acharne sur Joséphine, son époux tombe d'un train, il se tue.
Elle se remarie avec Thomas avec qui elle aura 3 enfants. André, son premier enfant meurt lui aussi dans des conditions tragiques, il avait une trentaine d'années.
Ces trois tantes là, sont parties, rejoindre leurs parents et leurs époux.
Mais un malheur a frappé tous les Sanchez-Poquet, leur fils unique, leur frère unique, Raphaël est parti trop tôt lui aussi.
Parti défendre son pays contre le franquisme. Il s'est engagé, si jeune ! dans les Brigades Internationales. Il était caporal. Il fut tué au cours d'une embuscade par des Italiens, alors dans le camp fasciste, aux abords de Terruel. Il n'avait pas 20 ans. La guerre c'est de la merde.
Pendant longtemps, nous avions une dent contre les Italiens, mais le temps passe et tout s'efface.
Voilà, racontée à ma façon, l'histoire de la Famille Sanchez-Poquet, descendant, par le père, du fameux Don Almagro.
Que reste-t-il de la richesse de Don Almagro: rien, pas même la particule......
Que reste t-il des oliviers, des amandiers et des vignes : rien tout a été vendu et les vignes ont été arrachées pour y planter des orangers à perte de vue.
Que reste-t-il de l'abricotier et du figuier : rien non plus, je suppose ou pas grand chose.
Que restera t-il de nous ?
J'ai peut-être fait des erreurs dans la chronologie des évènnements, que celles ou ceux qui se souviennent me corrige.
Conquête du Pérou par l'un de mes ancêtres
Diego de Almagro.
On verra plus tard le rang qu'il tient dans notre famille, mais pour le moment voyons LE personnage qu'il était.
Il est né vers 1479, en Espagne dans la province de Ciuda Real, d'une mère et d'un père qui ne se sont jamais mariés. Il eut une enfance triste et solitaire, ne sachant ni lire ni écrire. Il était cependant honnête, franc et très courageux.
Il quitte l'Espagne en 1514, sous les ordres de Davila, pour la conquête du Panama. Il fait ainsi la connaissance de Francisco Pizarro. Avec les frères de Francisco, Hernando et Gonzalo, il se lance dans une série de conquêtes. Et pourtant cette amitié entre Francisco Pizarro et Almagro va se briser en 1526 quand le Roi d'Espagne lance la campagne du Pérou et fixe les récompenses de chacun. Pizarro obtient la plus grande part et des titres.
Cependant Almagro obtient une belle fortune et le titre de Don, ainsi que le droit d'avoir ses propres armoiries , en 1532; en 1534, il obtient le titre de Gouverneur de Nueva Toledo, quelque part au Chili. Il part donc à la conquête de ce nouveau pays, qu'on dit fertile et riche en or.
La difficulté de cette expédition (traversée de la Cordillères des Andes, l'Altiplano etc.). coûte la vie à des centaines d'hommes, des soldats et des esclaves, tant par la faim que par le froid.
Il prend enfin possession du Chili au nom du Roi Charles Quint et y poursuit son exploration du territoire, découvre une ville qu'il baptisera "Valparaiso", mais point d'or, point de cités , uniquement des indigènes vivant d'agriculture. Il rencontre une certaine Ana Martinez, il a un fils. Mais ses compagnons le pressent de retourner au Pérou et c'est par le désert d'Atacama - avec toutes les difficultés qu'on peut imaginer - qu'il arrive à Cuzco. Il trouve la ville assiégée par l'Inca, son ami, Manco II. Il met fin au siège et fait prisonnier les frères de Pizarro, Hernando et Gonzalo. Il se bat contre Francisco, son ancien ami. Gonzalo Pizarro s'évade. Des négociations s'engagent alors entres les deux anciens camarades et Almagro obtient, ce qu'il avait toujours désiré : Cuzco, contre la libération de Hernando Pizarro.
Malheureusement mon tri-tri-tri-tri-tri aïeul se fait vieux, malade, il est mis en déroute à Salinas près de Cuzco en avril 1538; il est fait prisonnier, condamné à mort par étranglement, son cadavre exposé sur la grand' place de Cuzco et, ultime outrage, on le décapite.
Fin du premier chapitre
samedi 27 novembre 2010
Un Samedi pluvieux
mercredi 24 novembre 2010
Promenade d'Automne
Je rentre d'une promenade de plus de deux heures avec ma copine Michèle. Bien couvertes nous étions, il faisait frais mais en cours de route nous avons vite déboutonné nos polaires ..... Au détour du chemin, un groupe d'oie - futurs foie gras sur pattes - cancanant et un troupeau de vaches broutant l'herbe bien humide de leur pré.
Le Dicton du jour
24 Novembre : Sainte Flora
Nul part je n'ai trouvé de Flora mais voici quand même un dicton (pas fut-fut j'en conviens)
A la sainte Flora
Jamais tu ne t'habilleras
de dentelles ou de fins draps
car la mort tu attraperas.
Le Dicton d'hier !!
23 Novembre : St Clément
un peu d'histoire d'abord
C'était un pape de 88 à 97, auteur d'une lettre importante à l'Eglise de Corinthe
(c'est ça qui l'a rendu Saint ? )
et maintenant le dicton :
Quand l'Hiver vient doucement
Il est là à la Saint Clément
lundi 22 novembre 2010
dimanche 21 novembre 2010
Automne sur les bords de l'Adour
samedi 20 novembre 2010
L'Enigme du jour
Les citadins l'abhorrent
Les escrocs l'adorent
Il peut voyager
Il peut éclairer
Il peut amuser
Qui est-il ?
vendredi 19 novembre 2010
l'Enigme du jour
Ceci est une histoire; je l'ai seulement résumée et arrangée à mon goût, l'issue est la même.
Un homme d'affaires, riche, se pose des questions sur la fidélité de son épouse. Celle-ci belle femme cultivée se rend chaque jeudi chez sa couturière. Or un jour, son époux ayant besoin de la joindre, appelle chez la couturière où on lui dit qu'on n'a pas vu Mme depuis plusieurs mois.
Oups .... Il engage donc un détective qui lui confirme très vite la traîtrise de sa femme, avec son meilleur ami, lui aussi un grand de la finance, plein aux as.
L'amant, cardiaque et fragile de ce fait, est aussi un philatéliste de très haute renommée.
L'homme trompé organise une petite soirée très intime. Un seul invité, l'amant. La conversation tourne toujours autour des timbres, comme chaque fois que l'amant vient dîner. Pendant la conversation, le mari trompé regarde sa femme et se demande bien ce qu'elle trouve à cet homme, il réfléchit à la meilleure façon de le tuer, sans se faire prendre bien évidemment.
Une réflexion de l'amant lui donne la solution. Il sait ce qu'il devra faire, il a l'arme du crime parfait.
Il engage plusieurs détectives afin de trouver un timbre exceptionnellement rare dans le monde, il en existe d'ailleurs qu'un seul exemplaire et il vaut une petite fortune. Il a les moyens et après plusieurs mois, enfin, il achète ce timbre plus d'un million d'euros.
Il invite donc l'amant à un repas et au cour de ce nouveau dîner, il lui parle de ce timbre, de sa recherche et de son acquisition.
L'amant ouvre des yeux ronds, il est tellement saisi qu'il est incapable de parler ... Finalement reprenant ses esprits il demande à son ami de le lui vendre .
Le mari tout en lui faisant comprendre qu'il ne s'en séparera pas, accepte de le lui montrer, le lendemain, à son bureau.
Le lendemain, donc, voici nos deux hommes, penchés au dessus d'une vitrine où se trouve le "petit bout de papier". L'amant insiste et offre 2 millions d'euros. Le mari refuse.
Il tient sa vengeance. Sans toucher à l'amant, il le tue. L'amant est mort.
Comment et pourquoi ?
A vos méninges....................
Solution
Après moult commentaires voici la réponse :
Le gentil prince plonge sa mimine dans le sac et prend une bague, il ne la montre pas au Roi, demandant à ce dernier de sortir lui-même la bague encore au fond du sac, ce qu'il ne peut faire sans perdre la face ... et donc ainsi il se trouve dans l'obligation d'accepter le mariage de sa fille.
Bon, voilà ... et ne me cherchez pas des poux sur la tête, c'est tout à fait cohérent.
jeudi 18 novembre 2010
Encore une enigme !
Un prince veut épouser une jolie princesse. Mais le roi ne l'entend pas de cette oreille, préférant un prince plus fortuné.
Voyant la déconvenue de sa fille, il décide de se prêter à un petit jeu; il dit au prince préféré par sa fille :
- voici, je retire deux de mes bagues l'une est un saphir rouge, l'autre une émeraude verte. Je les place toutes deux dans ce sac, si vous tirez la bague rouge, je vous accorderai la main de ma fille.
Cependant, le jeune prince s'est aperçu que le roi avait triché en mettant dans le sac 2 bagues vertes.
Comment le prince se sortira t-il de ce piège, sans faire perdre la face au monarque devant l'assemblée ?
mercredi 17 novembre 2010
Solution
1°) L'histoire du bourreau :
Simplement on a remis aux 5 amis la tête du condamnée - "les 5 amis eurent la tête tranchée"
2°) L'histoire des naufragés :
William répond à Peter : Where ? (où ?)
Alors bandes d'ignares ...............!!!
mardi 16 novembre 2010
Comme d'habitude, la salle était bondée. Public divers : brocanteurs, antiquaires, amateurs et curieux. La Commissaire priseur est très spéciale et les gens adorent son style. Elle ne prend pas de gants pour leur dire qu'ils sont avares, endormis etc... ça plaît, ma foi, ça fait rire.
Comme d'habitude aussi, Bernard est plus leste que moi à lever la main et enchérir. J'ai plutôt tendance à être prudente. Finalement, nous avons fait l'acquisition de diverses choses dans l'optique de les revendre à la brocante du 15 Août. Nous sommes rentrés à la maison contents de nos trouvailles. Il était déjà pratiquement 19h.
lundi 15 novembre 2010
statistiques
60959éme pour le général
49138éme pour le thématique
Je trouve tout ça très rigolo ..............!!!
dimanche 14 novembre 2010
Une petite enigme
Un tueur en série fut condamné à être décapité. Ses cinq amis eurent la tête tranchée.
Le bourreau n'a utilisé sa guillotine qu'une seule fois. Comment cela se peut-il ?
A vos réflexions.....
Jouons un peu avec une petite histoire
Normalement elle est très courte, mais comme je me sens d'humeur littéraire en ce Dimanche tristounet je vais vous la narrer à ma façon :
Le décor d'abord : une île déserte mais pas inhospitalière (rien à voir avec le film avec Tom Hanks)
Les personnages : deux hommes, appelons les William et Peter, ils sont anglais.
L'histoire : ces deux hommes sont naufragés depuis des mois sur cette île déserte, paradisiaque mais déserte quand même. Ils n'ont pas de problème de nourriture : les noix de cocos foisonnent sur les grands palmiers, ils ont appris à pêcher et le poisson ne manque pas. Une petite source d'eau claire jaillit des entrailles de la terre, ce ne sont pas des scientifiques, ils ne comprennent pas comment de l'eau douce est possible sur cette île (moi non plus.. mais ce n'est qu'une histoire) Ils ont même appris à faire du feu. Ils l'entretiennent religieusement.
Ils ont construit un abri où ils peuvent penser et repenser à leur famille, à leurs enfants et surtout à leur femmes. Ce sont des hommes après tout et il leur manque de la tendresse.
Ils ont bien essayé de "fraterniser" tous les deux, mais non, ce n'est pas leur truc..... Alors ils se consolent tous seuls, chacun dans leur coin. Pour oublier leur solitude sexuelle, ils construisent un radeau, fait de planches rejetées par la mer et de palmes tressées. Ils sont fiers d'eux nos deux lascars.
Un jour, alors qu'ils sont fort occupés à harponner un gros poisson, ils entendent des cris à peine plus loin sur la mer. Ils cherchent la provenance de ses cris et voient une femme qui leur fait signe.. Ils n'en croient pas leurs yeux : une femme, une femelle, une nana et belle avec ça. Blonde (évidemment), sa poitrine, généreuse et ferme jaillissant hors de l'eau. Nos deux lascars en sont abasourdis, la bouche ouverte et la langue pendante. Ils lâchent leur harpon, se précipitent au secours de la noyée.
William le premier, prends la femme sous les bras, la soulève un peu, puis dégoûté, la rejette dans les flots tumultueux.
Peter arrive à son tour et, étonné du geste de son compagnon, lui crie :
- Why ?
Et ma question est : que réponds William ?
samedi 13 novembre 2010
jeudi 11 novembre 2010
Le Dicton du jour
Aujourd'hui 11 Novembre..... armistice 14/18 ... mais c'est aussi la Saint Martin.
Si l'hiver va droit son chemin
Vous l'aurez à Saint Martin;
Et s'il trouve quelque encombrée,
Vous l'aurez à la Saint André
(je n'ai pas tout compris)
ou bien
Tue ton cochon à la Saint Martin
et invite ton voisin
ou encore
pour Saint Martin, l'oie au pot
et enfin
Saint Martin
Saint Tourmentin
lundi 8 novembre 2010
Le Dicton du jour (y'avait longtemps ...!)
Aujourd'hui : St Geoffroy
A la Saint Geoffroy
Ben moi, j'ai froid
faudrait presque un passe-montagne
vite.. que je retourne en Espagne
samedi 6 novembre 2010
La piscine, le jardin raisonnaient
des cris, des rires joyeux
d'une bande de p'tits morveux
Carla et sa crème solaire
Stella et son petit caractère
Mehdi et ses fameux plongeons
Leïla et son p'tit air sauvageon
Robin coincé dans la bouée
Elsa, de lui, qui se moquait
Nathan et son plein d'énergie
Sarah à la peau brunie
Et puis les grands enfants,
Muriel ,Pascale, et puis Christian.
Magali, Doriane Jean Luc et Eva
Et ma superbe Paella.
Les sorties à l'océan
des vagues de géant
La soirée vache landaise
Nos fous-rires à la française
Papa là haut nous approuvait
avec nous, il s'amusait.
Il est parti en plein été
nous laissant tous désappointés.
On n'oublie pas , on s'habitue.
mardi 2 novembre 2010
dimanche 31 octobre 2010
Sur l'air de "La Madrague" - Brigitte Bardot
Sur la Méditerranée
Nous étions comme en été
Tous les deux dans nos maillots, nous étions bien
Mais le meilleur a une fin
.....................
De retour à Port de Lanne
Avec beaucoup d'vague à l'âme
Nous reprenons le cours de notre vie
Les beaux jours sont bien finis
............
Refrain
Pourtant je sais bien l'année prochaine
Je sais, nous repartirons,
Mais en attendant j'ai l'âme en peine
de quitter la plage et le Penon
***************
Le soleil, mon grand copain
ne me brûlera que de loin
A quand les tee shirts, les maillots d'bain
en tout cas pas pour demain.
samedi 30 octobre 2010
Partis de Calp aux environs de 8h50, il fait doux, le ciel est bien bleu, une brise légère fait des rides sur la mer que nous laissons derrière nous. Nous faisons un détour par Jalon que nous quittons vers 10h. Un arrêt pipi dans une "aera de servicio" vers les 11h30. Tout au long de la route, des champs et des champs d'orangers. La route défile. Un col : "l'Escadron" altitude 1223m. Changement de paysage passé Sagundo, adieu les orangers et bonjour la pluie.
Descente sur Terruel, la ville au loin, il est 12h20.... Villaquemada et ses élevages de porc.
Zaragoza (Saragosse) : 175 km.
Mornes plaines sous un fin crachin et tjours les élevages de porc. Nous sommes au pays du "Jamon".
Calopocha : fin de la "cochonaille" mais pas la fin de la pluie. Paysage plus vallonné, aux couleurs d'automne. Pas grand monde sur l'autovia, beaucoup de viaducs.
Zaragoza 79km, il est 13h. Nous commençons à ressentir la faim. Passage à proximité de Calatayud - pour ceux qui connaissent : Si vas à Calatayuuuud ... prégunta con la Dolorès ......-
Un "40" nous salue en klaxonnant, nous lui répondons par des appels de phares.
Un nouveau Col - altitude 925m, toujours sous la pluie. Nous commençons vraiment à avoir faim et puis pipi aussi !!
Les vignobles nombreux se parent des couleurs automnales, c'est beau, nous sommes dans la Rioja. Des éoliennes par dizaines sur les hauteurs. Plus de vigne.
Nous cherchons un restau. Carmen Gépéhès nous en indique un à 6km, il est 13h30; allons y donc, sauf que nous revenons en arrière .. vers Valence. Nous insultons Carmen Gépéhès et revenons sur la bonne route. Nos estomac crient famine. Carmen Gépéhès essaie de se faire pardonner en nous indiquant un autre restaurant droit devant nous à Santa Fé. J'espère y rencontrer John Wayne ou Josh Randall, mais non. Nous lui faisons confiance. Nous sommes en fait aux portes de Zaragoza, il est 14h.
Enfin, nous y voilà : Los Rosalès a bonne mine mais hélas il est fermé pour cause de Néboda (noces). Sacré Carmen elle commence à nous casser les pieds celle-là ! Heureusement nos yeux de lynx, mais surtout nos ventres affamés, ont repéré un restau à 500m de là : "El Rincon d'el Chef". Ben nous entrons, pleins d'espoir et nous ne sommes pas déçus. Cadre agréable, accueil sympa. Menu à 25 € par personne qui comprend une succession de trois entrées, salade composée très chic, un mescla de champignons grillés et du poulpe en sauce, tout ça servi dans de superbes assiettes. Miam c'est bon.
Puis une entrecôte que Bernard trouve aussi tendre que moi (ben oui) et moi des costillas d'agneau. Le serveur m'a fait un cour sur l'agneau Aragonnais, comment il est élevé, choisi et patati et patata... Je dois dire qu'effectivement cela valait le coup. Quant au dessert, ce fut un grand joli plat avec différentes pâtisseries et glaces. Bref on s'est régalé. Et c'est repus que nous reprenons la route, il est déjà 15h50.
Direction Jaca, à ma pasteleria préférée du coin pour ses "frutas de Aragon".
Comme la Costa Blanca, Zaragoza a la fringale de la construction d'immeubles, des tas d'immeubles neufs coincés entre l'autovia et les collines aragonaises. Jaca est à 139 km. Je m'inquiète de Bernard qui a bien mangé, peu bu, mais quand même. Il me dit qu'il est en pleine forme..tant mieux car je n'ai pas envie de conduire, avec l'âge, j'ai perdu le goût de la voiture. Il est 17h, il pleut toujours.
Tiens Leroy-Merlin, IKEA, Decatlhon .. ils sont partout ceux-là.
Puis un paysage aride défile sous nos yeux, de hauts pylônes se dressent un peu partout, puis soudainement changement de décor : une ligne d'arbres encore feuillus, aux couleurs chatoyantes, des étourneaux par centaines dessinant dans le ciel gris des formes étranges.
Tiens re-voilà des éoliennes, leurs grands pales condamnées à tourner sans fin.
Nous avons décidé de ne pas écouter nos CD, préférant échanger nos idées sur nos vacances achevées, celles à venir et nos projets .....
Nous voici aux abords de Huesca; c'est moche, c'est gris comme le temps. Des immeubles neufs là aussi.
Au loin les premiers contreforts des Pyrénées, perdues dans la brume. Des falaises d'ocre, un véritable canyon.
Fin de l'autovia, nous voici dans les "obras" de la future autovia à 4 voies. Un bus devant se traîne à 60 à l'heure.
"Disculpen de la molestia", qu'ils disent, oui on leur pardonne, mais c'est casse pied quand même.
Bernard réussi enfin à doubler le bus, la route grimpe et ça tourne beaucoup, il pleut toujours et la route est glissante. On est dans la montagne, le brouillard descend, rendant presque invisible les hauts résineux enchenillés eux aussi. Altitude :1280m.
Descente sur Jaca, c'est déjà un peu chez nous. Des résineux et des feuillus se disputent les endroits propices à leur croissance. Les virages se succèdent, on aperçoit de temps à autre, les ouvrages en cours (viaducs, ponts, tracés de route) pour la future autovia. Vivement qu'elle soit terminée..... Il fait froid, nous avons mis un peu de chauffage dans la voiture.
Un panneau : Francia 51km, il est 17h11.
Et dire qu'hier, nous déambulions manches courtes sur le Paseo à Calp .....
Nous nous arrêtons à Eroski faire le plein de Gazoil. Il est temps après 620 km.
Un doute m'assaille : Bio Diesel ? c'est nouveau ça ? 1,067 le litre.
Les toilettes à Eroski laissent à désirer, mais bon, nos vessies s'en moquent ; ah que c'est bon d'faire pipi !!!! Mais qu'est ce qu'il peut faire froid et humide .... qu'on me rende mon Penon, qu'on me rende la plage et les palmiers.
Il fait même si froid que j'abandonne les "frutas de Aragon" Tant pis, j'ai les pieds gelés dans mes petites sandales d'été. On se rentre : direction Port de Lanne. Je veux mon Penon.
ça grimpe, ça grimpe, dans une presque totale obscurité. Nous longeons le chemin de Compostelle.
Le tunnel du Somport n'est pas loin. Nous y sommes : il est 18H04, en roulant entre 60 et 80 à l'heure. Nous en sortons à 18h11. question : qu'elle est la longueur du tunnel ???
Nous voici en France, la Vallée d'Aspe, le Béarn. Il pleut toujours et il fait froid.
Mon Penon, Mon Penon.
J'espère un meilleur accueil dans les Landes.
Voici Urdos, l'ancienne douane, le Fort du Portalet, triste et abandonné aux intempéries. Que de fois l'avons-nous visité, bravant les interdits !!!
Nous longeons la ligne de chemin de fer Pau-Canfranc, depuis longtemps abandonnée elle aussi.
Puis c'est Cette-Eygun, sa gare longtemps occupée par Pététain. Il y a laissé sa marque et le tunnel a eu raison de lui.
Miracle, un peu de ciel bleu joue à cache-cache avec les nuages.
On passe devant la maison familiale des Diarte. On ne traverse plus Bedous et c'est tant mieux. Voilà le Pouey, vous vous souvenez les filles ?
Un beau coucher de soleil nous accueille à Oloron, ligne bleu surmontée d'une langue de nuages rouge sang. Mais la pluie nous rattrape....
Je veux mon Penon....
Lentement la nuit tombe pourtant, comme nous roulons vers l'Est, le ciel reste encore bleu, strié de nuages noirs. Derrière nous c'est l'obscurité qui s'installe au fil des km avalés.
Carmen prévoit une arrivée à Port de Lanne à 20h04.
Nous y sommes ... il est 20h06.
Rideau.
Après un peu de rangement, lecture du courrier avec abondance de pub (!!) et comme je n'ai pas sommeil, je me retrouve devant l'ordi, où j'ai pu raconter notre voyage de la journée.
Il ne pleuvait pas dans les Landes. La maison n'était pas si froide que je le craignais. Bernard a allumé les radiateurs. La maison se réchauffe peu à peu.
J'espère que le temps demain sera clément et que je pourrais faire un tour dans mon jardin .
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