mardi 30 novembre 2010

Chapitre II
Les Almagristes, groupés autour de Diego El Monzo de Almagro - fils de - attisent le mécontentement contre Pizarro. Un "émissaire" est envoyé par le Roi, afin de mettre fin à cette dispute. Mais les Almagristes précipitent la conspiration et, fin Juin 1541, donnent l'assaut au palais, capturent et mettent à mort Pizarro, proclamant "Don Almagro le Jeune" gouverneur.
Hélas, celui-ci fut à son tour capturé et décapité par Vaca de Castro, le fameux "émissaire" qui prend la succession de Pizarro.
On peut alors supposer que les descendants de "Don Almagro le Jeune" retournent en Espagne, leur vraie Patrie et, quelques 350 ans plus tard naît mon Grand Père : Joseph-Antoine Sanchez-Almagro - la particule ayant disparue au fil des années. Le Grand-Père disait toujours à ses enfants :
- je me souviens, dans mon enfance, j'étais vêtu de velours et de soie. On se découvrait sur le passage de ma famille.
Grandeur et décadence !!!!!
Quoi qu'il en soit, il épouse ma Grand-Mère, originaire de Parcent. Mais ça on le verra un peu plus tard.
On perd la trace des Sanchez-Almagro pour se concentrer maintenant aux Sanchez - Poquet - Perez.
Chapitre III
Les Poquet, ce qu'on en sait :
Le père de notre Grand Mère s'appelait Ramon. Il était né sûrement aux alentours des années
1860, de Antonio Poquet et de Joséfa Ginès.
Il épouse Joséphine Pérez.
De cette union naissent trois enfants (?) :
Joachim Poquet-Peres - né le ?
Marie Joséphine Poquet-Peres née le 4 décembre 1888 (notre grand mère)
Bautista Poquet-Peres né le 31 décembre 1887
tous nés en Espagne, Parcent.
En ce temps là, l'Espagne oublie un peu ses enfants et la vie est dure, d'autant que Parcent est un village charmant certes, mais loin des grands axes de l'époque. Un peu dans la montagne. C'est pourquoi, Ramon, décide de partir en Algérie, conquise par les Français.
En effet, au début du 20° siècle, nombre d'immigrés répondent aux attentes des Français, qui ont un fort besoin de main d'oeuvre, les indigènes, n'ayant point l'habitude de travailler qui dans les mines, qui dans l'agriculture renforcée. On trouve alors des Italiens, des Maltais, des Alsaciens, fuyant l'Alsace reprise par les Allemands, et des Espagnols, beaucoup d'Espagnols.
Le travail est dur, éreintant et mal payé, et des révoltes sporadiques d'indigènes mettent à mal leurs efforts, en tuant, martyrisant ces "chiens de chrétiens" L'armée protège mais pas toujours et nombre de ces immigrés perdent la vie.
Ramon ne baisse pas les bras : c'est qu'il a des bouches à nourrir. Et c'est donc à Chéragas, qu'il fait son trou - dans tous les sens du terme, car il travaille à la mine de charbon.
Notre grand mère disait qu'elle était toute petite quand elle a pris le bateau. Le dernier né étant de 1887, on peut penser qu'ils sont tous partis en 1893/1894.
La mine, de tout temps est tueuse d'hommes, Ramon est courageux, il n'a peur de rien, pas même du grisou, des effondrements. Il tient bon.
Une petite fille naît en Algérie, le prénom a échappé. La famille s'est agrandie, l'argent rentre peu, mais on ne meurt pas de faim chez les Poquet, les enfants sont beaux. Ils grandissent vite.
Pourtant, un grand malheur vient ternir cette vie paisible : l'incendie de leur maison. La petite fille meurt en compagnie de sa maman. La violence de l'incendie a marqué les esprits dans la petite communauté de Chéragas. Justement, des rapports de bon voisinage se nouaient avec les indigènes, c'était presque le bonheur.
Ramon, après la mort de son épouse et de sa petite fille, décide de rentrer en Espagne à Parcent, avec son dernier fils Bautista.
Il n'abandonne pas les deux aînés, car entre-temps notre grand mère avait rencontré un bel hidalgo et c'est donc rassuré sur le sort de sa fille aimée, que Ramon prend le bateau pour la seconde fois de sa vie.
Joaquin reste aussi en Algérie, près de sa petite soeur. Il ouvre une boulangerie à Alger - quartier de Bab El Oued - Place Lelièvre - juste en face de l'Eglise Saint Joseph. Les affaires marchent pas mal. Notre grand mère l'aide un peu, elle fait elle-même des mounas qui se vendent bien.
Et devinez qui a épousé notre Grand mère ? Oui le descendant de Diego Almagro le Jeune :
Joseph-Antonio Sanchez Almagro.
Chapitre IV
Cet Espagnol était lui aussi travailleur immigré aux beaux yeux verts et a trouvé Marie Joséphine, très à son goût. Il a demandé sa main à Ramon et celui-ci, sans doute après réflexion, la lui a accordée. C'est qu'il présentait bien le Papi .... on sentait en lui une certaine aisance dans le maintien, même s'il était analphabète, comme tout le monde ou presque dans cette bonne ville de Chéragas.
Ramon et Bautista partis, Mémé et Pépé s'installent donc à Alger avec Joaquim.
Après un enfant mort-né, et, comme cela se faisait à l'époque, afin que le lait maternel ne se perde pas, grand mère pris une petite fille de l'assistance publique. Cette enfant, nourrie au sein de ma grand mère fit partie de la famille très vite. On l'aimât, on la bichonna. Peu de temps après, en 1911, naquit une petite fille (ma tante donc) qu'on appellera Anne-Marie (et voilà, on retrouve, francisé, le prénom de Ana Almagro). Et le couple se retrouva avec deux petites filles, Anne-Marie et Victorine.
Notre grand père, "travailleur journalier" comme on disait à l'époque, nourrit toute cette petite famille de bon coeur, il est honnête et droit.
Pendant ce temps là en Espagne, à Parcent, Ramon s'occupe de ses vignes, de ses oliviers, et de ses amandiers, de sa terre. Il est à l'aise, sans être riche. Il prête de l'argent quelques fois et c'est ce qui fera sa perte.
Son jeune fils Bautista est avec lui. Il est beau garçon, rouquin. Il adore son village et passe du temps dans les vignes familiales. En chemin, il lui arrive de grappiller chez le voisin, une pêche, un abricot, frais cueillis c'est si bon. Mais le voisin ne l'entend pas de cette oreille et pris d'une colère idiote, le tue. On raconte que cet homme s'est ensuite suicidé, ne pouvant admettre ce meurtre et revoyant la scène sans cesse.
Et Ramon, poursuit sa vie, il a perdu sa femme, sa fille et maintenant son fils. Le destin s'acharne un peu trop sur lui, mais la vie continue.
A quelques temps de là, l'un de ses débiteurs lui devant une somme conséquente, il lui demande son dû.
- Ce soir, je veux mon argent.
- Très bien, répond l'autre. Je t'attend chez moi. Nous boirons au poron.
Mais le fourbe n'avait ni les moyens ni même l'intention de rembourser le moindre "real". Il s'embusqua et au passage de Ramon, lui planta un poignard dans le dos. Ramon décède, sur le champ ou peut-être plus tard, on ne sait pas.
La nouvelle parvient en Algérie. Notre grand oncle et notre grand mère sont effondrés.
Ils décident de rentrer en Espagne, le grand père, la grand mère, les deux petites et le tonton.
En ce temps là les petites gens ne savaient pas bien lire, pas bien écrire, pour ne pas dire pas du tout, ils embarquent donc AVEC Victorine, qui je vous le rappelle, est une enfant de l'assistance publique française.
Le voyage jusqu'à Alicante dure plus d'une nuit - je le sais, j'ai fait la traversée deux fois avec ma grand mère - comme ils n'étaient pas riches, c'est sûr ils ont dû voyager sur le pont - je le sais aussi, c'est ainsi que nous avons traversé la méditerranée avec ma grand mère, j'ai été malade ... - et le trajet jusqu'à Parcent toute la journée assurément.
Ramon est enterré depuis plusieurs jours déjà. La famille s'installe dans la maison. On doit être aux alentours de 1914/1915.
Joaquim, qui a juré de venger son père, erre dans la campagne à la recherche de l'assassin.
Il rencontre un ami :
- A dondé vas, Hombre
- A la chasse à la perdrix !
- La perdrix que tu cherches est déjà loin ...? envolée en Argentine !!!
Le chasseur sans gibier, s'embarque alors sur un bateau pour l'Argentine.
L'a t-il retrouvé ? l'a t-il tué ? Toujours est-il qu'il ne donnât plus de ses nouvelles pendant des décennies. On appris longtemps après, je ne me souviens plus comment, qu'il était marié, des enfants et vivait à Mendoza (Argentine).
Cette fois, Pepa la Ramona - notre grand mère, on l'appelait ainsi dans le village : Pepa le diminutif de Josefa et la Ramona car elle était fille de Ramon, c'était comme ça à Parcent - est orpheline. Mais elle n'a pas trop le temps de s'apesantir sur son sort, car une naissance est annoncée et pas n'importe laquelle : ce sont des jumeaux - une fille est un garçon : Isabelle et Raphaël, nés un 15 Décembre 1915.
Chapitre V
La famille compte maintenant 4 enfants. Notre grand père s'occupe des terres de Ramon Poquet, il en vend pas mal du reste, sans l'autorisation de notre grand mère mais en ces temps là les femmes n'avaient pas droit au chapitre ...et puis la vie est dure, la terre ne suffit pas à nourrir la marmaille.
Nous sommes en 1919, la guerre gronde en France et l'Espagne va mal. Notre grand mère est de nouveau enceinte et le grand père décide alors de partir à Cuba - sous contrat américain - dans les exploitations de cannes à sucre. Il n'attend pas la naissance de ce quatrième enfant, Il part... Il racontera plus tard son aventure cubaine, ses souffrances car la canne à sucre c'est comme la mine, ça tue.... Il rentre enfin à Parcent, avec un petit pécule, les américains payent bien, et fait connaissance de sa quatrième petite fille (encore une et il a oublié que Victorine n'est pas sa fille !) : Joséphine, elle doit avoir plus de deux ans déjà. Elle est née le 13 Mars 1920. Comment vécu ma grand mère pendant l'absence de son mari, avec tous ses enfants ? Les tantes qui pourraient en parler ne sont plus là, hélas.
Les retrouvailles des deux époux, donnent naissance à nouveau à une petite fille : Thérèse, le 17 Juin 1922.
La famille s'agrandit mais l'argent manque. La terre est dure à Parcent. Bientôt 4 années à travailler encore et encore, sur une terre ingrate. C'est que en ce temps là, il n'y avait pas de tracteur et c'est à la pioche qu'il fallait planter.
On décide donc de retourner en Algérie. Et voilà tout le monde sur le pont d'un bateau avec en plus un passager tranquillement installé dans le ventre de grand mère : Ma Maman. Nous sommes en 1926.
Comme il est dit plus haut, on a oublié Victorine ... elle est la fille chérie, la soeur chérie. Elle a été déclarée "kidnappée" par la DDASS de l'époque, en 1914/1915. Ce que les grands parents ignoraient totalement, pour eux c'était si évident d'amener la petite avec eux en Espagne !!! Ils furent arrêter à la descente du bateau. Grand mère fut épargnée eu égard à sa grossesse très avancée, mais le papi fut interrogé longuement sur cette affaire "d'enlèvement".
[Devant la candeur de ce pauvre homme, devant sa bonne foi et voyant la bonne santé, la bonne tenue et enfin l'amour que Victorine portait à ses "kidnappeurs" on fut magnanime et les époux ne furent pas inquiétés, par contre on leur retira et pour toujours la garde de Victorine. Elle fut placée chez les soeurs. Ses "parents nourriciers" ne manquaient jamais d'aller la voir, de lui apporter des cadeaux et toute leur tendresse. Jusqu'au jour où, l'assistance publique décide de couper court et envoie l'adolescente dans une autre famille, ailleurs, évidemment sans en faire part à la famille. Ils ont eu beau faire, jamais ils n'obtinrent la moindre information sur cette nouvelle famille d'accueil. Bien plus tard, Victorine se lança dans la recherche de ses "parents", les retrouva alors qu'elle était déjà mariée et maman. Je devais avoir 14 ou 15 ans, je me souviens de cette Tante "Victorine La Grande" disait-on à l'époque car une autre Victorine devait naître plus tard. Elle ne nous a plus quitté par la suite. Malheureusement, à l'indépendance de l'Algérie, son mari a été muté à Paris, on se voyait moins et puis plus du tout, la vie ça vous bouffe, ça vous use pour peu qu'on se laisse faire. ]
Mais très vite, un nouveau bébé rentrait dans la Famille : ma Maman - Rosalie - mamie Rosette pour les plus petits. Elle est né le 10 Septembre 1926.
La famille s'est installée au Beau Fraisier, c'était un quartier dans les hauteurs d'Alger. La maison était petite, une chambre, une salle à manger-cuisine, mais il y avait un jardin, avec un de ces abricotiers .....!!! à faire pleurer de rage tant les fruits étaient beaux. Je m'en souviens encore, et du figuier. Du m'zabit qui habitait au dessus de la maison. En ce temps là en Algérie, on vivait en paix. Les arabes, les juifs, les espagnols, les italiens, les maltais et que sais-je encore ..!!!! Les voisins s'invitaient aux fêtes des uns et des autres. La bar-mitzah du petit juif, la communion du petit chrétien, la circoncision du petit arabe. Et tout ce monde là, mangeait la paella, les spagettis ou le couscous ensemble et dans le bonheur.
Et un septième enfant naît : Victorine le 18 Juin 1931. Elle a les yeux de son père, verts ! et c'est la seule !!
Ce sera le dernier.
Grand père décède, en 1944, l'année de ma naissance.
Grand Mère décèdera en 1962, six mois avant notre rapatriement en France. Avant cela elle avait été contrainte de quitter sa maison dare-dare, les choses avaient beaucoup changé à cause du FLN et le quartier devenait dangereux. Elle vécut le plus souvent chez sa fille aînée, Anne-Marie (on disait tata Marie), passant quelques jours chez l'une ou l'autre de ses autres filles. Je me souviens quand je la voyais descendre du bus, je savais, et mes soeurs et frères aussi, qu'elle avait des bonbons pour nous dans ses poches. Elle riait, nous embrassait et nous étions aux anges.
Je me souviens comme elle m'aimait. Je l'aimais énormément aussi. J'ai traversé la Méditerranée avec elle. J'avais peut-être 12 ans. Souvent je me réveillais le matin, elle était déjà dans les vignes, à cueillir le raisin et je courrais dans le village de Parcent, demandant aux passants s'ils avaient vu "mi ouela" !!! Et le relais se faisait car j'entendais dans les champs de vignes : "Pepa, y'a tu nieta"!!! Elle possédait aussi des oliviers et des amandiers. Je me souviens de la récolte des amandiers, les grands sacs dans lesquels on versait les fruits secs et le "macho" (cheval ou plutôt mulet) qui les transportait, moi assise entre les deux sacs qui pendaient de chaque côté de l'animal. Et puis le raisin sec, la "Pansa" faite à partir de raisin muscat, sucré. Les grandes jarres dans lesquelles on versait un certain liquide (je n'ai jamais su quoi), on y trempait les grappes sucrées, puis on les retirait et on les étalait sur de grands canisses, afin qu'ils sèchent au soleil. Une fois secs, on triait les plus belles grappes, on les couchait dans de belles boites en bois, avec dans le fond et débordant un peu un joli papier dentelé blanc, on refermait les boites en clouant une petite planche sur le dessus et ça partait quelque part dans le monde , à l'exportation (?) on faisait pareil avec les plus belles amandes, les mêmes boites.
Epilogue
Tante Marie épouse Edouard, encore un de Parcent. Un plombier travailleur, qui prend en tant qu'apprenti Raphaël, le jumeau de Tante Isabelle. Le couple, a deux filles.
Tante Isabelle à son tour se marie, avec Lucien. Un brave homme lui aussi, trop tôt parti d'une crice cardiaque à Lyon, loin de sa femme et de ses quatre enfants.
Puis c'est le tour de Tante Fifine. Elle épouse un brave garçon. Elle perd deux petites filles, garde enfin un garçon André, mais le destin s'acharne sur Joséphine, son époux tombe d'un train, il se tue.
Elle se remarie avec Thomas avec qui elle aura 3 enfants. André, son premier enfant meurt lui aussi dans des conditions tragiques, il avait une trentaine d'années.
Ces trois tantes là, sont parties, rejoindre leurs parents et leurs époux.
Mais un malheur a frappé tous les Sanchez-Poquet, leur fils unique, leur frère unique, Raphaël est parti trop tôt lui aussi.
Parti défendre son pays contre le franquisme. Il s'est engagé, si jeune ! dans les Brigades Internationales. Il était caporal. Il fut tué au cours d'une embuscade par des Italiens, alors dans le camp fasciste, aux abords de Terruel. Il n'avait pas 20 ans. La guerre c'est de la merde.
Pendant longtemps, nous avions une dent contre les Italiens, mais le temps passe et tout s'efface.
Voilà, racontée à ma façon, l'histoire de la Famille Sanchez-Poquet, descendant, par le père, du fameux Don Almagro.
Que reste-t-il de la richesse de Don Almagro: rien, pas même la particule......
Que reste t-il des oliviers, des amandiers et des vignes : rien tout a été vendu et les vignes ont été arrachées pour y planter des orangers à perte de vue.
Que reste-t-il de l'abricotier et du figuier : rien non plus, je suppose ou pas grand chose.
Que restera t-il de nous ?
J'ai peut-être fait des erreurs dans la chronologie des évènnements, que celles ou ceux qui se souviennent me corrige.

7 commentaires:

  1. C'est juste super bien raconté et passionnant... Maintenant, on veut la suite... Même si beaucoup la connaissent... C'est à ça que devrait servir ton blog, à replanter notre arbre généalogique, à le parer de jolis mots, afin qu'on n'oublie pas qui on est, d'où on vient. Afin que plus tard, dans quelques années, mes enfants et les votres puissent eux aussi ajouter quelques branches, quelques fruits, à cet arbre déjà fourni. Un arbre qui ignore ses racines, il ne pousse plus... Merci Maman pour ces 2 pages culturellement familiales, j'espère qu'il y en aura d'autre!

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  2. si j'ai bien tout suivi, l'argentine qui sera parmi vous au nouvel an c'est la fille du frere de mémé ? juste ? Ou j'ai loupé un truc ? donc la cousine à mamie? et donc pour toi comme corinne et moi ?
    en tout cas je ne savais pas qu'il y avait cette petite adoptée! par contre je me souvenais que mamie disait toujours quand j'étais petite que son pere jouait avec des pieces d'or étant petit !! ah c'est sur , les miennes c'est plutot avec des pieces en chocolat ....

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  3. La cousine Argentine qui sera logiquement avec nous le soir de la St Sylvestre fait, en effet, parti de la famille Poquet - J'en saurais plus à ce moment là et je ne manquerais pas de vous le dire.
    Tu dis vrai, Muriel, mon grand père a toujours dit ça. Il était trés fier, un port altier dirais-je. Il exigait des chemises propres et repassées chaque jour. Il restait en lui du sang de Don Almagro sans doute .......mais surtout il était honnête et travailleur.

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  4. Pour répondre à Mag, malheureusement, d'arbre généalogique complet je ne pourrais jamais faire car, vous le savez les filles, je ne connais rien de mon géniteur .... il manquera toujours une branche !!!!
    Il faudra se contenter de ce que vous venez de lire, cette sage en vaut bien une autre.

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  5. Trés bien raconté et super intéressant!!!

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  6. J’ai aussi gardé précieusement les documents que serge m'avait envoyé et je viens de faire un copier coller de ce que tu viens d'écrire Alice. Nous les plus jeunes cousins qui sommes nés en France, n’avons pas vraiment de racines en France. Toutes les histoires viennent de L’Espagne, Algérie ou même l’argentine. Je suis très attaché a l’histoire de notre famille et je suis très ému et très heureux de lire ce passage historique de nos Grands-parents que je n’ai hélas pas connu. Merci beaucoup. Je vais faire des photocopies et les diffuser à mes proches sur Nantes. Merci encore.
    André ton cousin Nantais

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  7. Petite rectification.. Je viens de voir ma Mère et elle me dit que Raphaël n’est pas mort à 19 ans mais à 24 ans et Mémé avant sa mort ne vivait pas chez tata Marie mais chez tata Thérèse.
    En tout cas beau travail de ta part et comme tu es très douée… pourrais-tu faire le même travail sur les corsaires, nos ancêtres du coté de Mémé qui ont bâti Parcent. Non je plaisante, quoi que… André

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