mardi 30 novembre 2010

Conquête du Pérou par l'un de mes ancêtres

Diego de Almagro. On verra plus tard le rang qu'il tient dans notre famille, mais pour le moment voyons LE personnage qu'il était. Il est né vers 1479, en Espagne dans la province de Ciuda Real, d'une mère et d'un père qui ne se sont jamais mariés. Il eut une enfance triste et solitaire, ne sachant ni lire ni écrire. Il était cependant honnête, franc et très courageux. Il quitte l'Espagne en 1514, sous les ordres de Davila, pour la conquête du Panama. Il fait ainsi la connaissance de Francisco Pizarro. Avec les frères de Francisco, Hernando et Gonzalo, il se lance dans une série de conquêtes. Et pourtant cette amitié entre Francisco Pizarro et Almagro va se briser en 1526 quand le Roi d'Espagne lance la campagne du Pérou et fixe les récompenses de chacun. Pizarro obtient la plus grande part et des titres. Cependant Almagro obtient une belle fortune et le titre de Don, ainsi que le droit d'avoir ses propres armoiries , en 1532; en 1534, il obtient le titre de Gouverneur de Nueva Toledo, quelque part au Chili. Il part donc à la conquête de ce nouveau pays, qu'on dit fertile et riche en or. La difficulté de cette expédition (traversée de la Cordillères des Andes, l'Altiplano etc.). coûte la vie à des centaines d'hommes, des soldats et des esclaves, tant par la faim que par le froid. Il prend enfin possession du Chili au nom du Roi Charles Quint et y poursuit son exploration du territoire, découvre une ville qu'il baptisera "Valparaiso", mais point d'or, point de cités , uniquement des indigènes vivant d'agriculture. Il rencontre une certaine Ana Martinez, il a un fils. Mais ses compagnons le pressent de retourner au Pérou et c'est par le désert d'Atacama - avec toutes les difficultés qu'on peut imaginer - qu'il arrive à Cuzco. Il trouve la ville assiégée par l'Inca, son ami, Manco II. Il met fin au siège et fait prisonnier les frères de Pizarro, Hernando et Gonzalo. Il se bat contre Francisco, son ancien ami. Gonzalo Pizarro s'évade. Des négociations s'engagent alors entres les deux anciens camarades et Almagro obtient, ce qu'il avait toujours désiré : Cuzco, contre la libération de Hernando Pizarro. Malheureusement mon tri-tri-tri-tri-tri aïeul se fait vieux, malade, il est mis en déroute à Salinas près de Cuzco en avril 1538; il est fait prisonnier, condamné à mort par étranglement, son cadavre exposé sur la grand' place de Cuzco et, ultime outrage, on le décapite. Fin du premier chapitre

14 commentaires:

  1. Eh ben quelle triste histoire!
    Tu as dû en faire des recherches pour avoir tous ces renseignements! Ou les as tu trouvés?
    Et son fils, son unique fils donc, est aussi un de nos ascendants alors, et qu'est il devenu?? C'est trés interessant de connaitre la vie de ses ancetres je trouve!

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  2. La conquête de l'Amérique du Sud a sonné le glas de toutes les civilisations qui peuplaient le continent et les îles voisines. Au nom du Christ, amen...

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  3. Lundi, je suis montée à Bordeaux questionner Mamie Rosette, sur le passé de sa famille. J'ai reçu tout un peu dans le désordre, et bien sur il a fallut que je fasse un tri, que je fasse concorder les dates, car Mamie ne me donnait que des approximations !!! Et donc en recoupant les faits, je suis arrivée à quelque chose de très plausible.
    Quant à l'épisode de la conquête sud américaine, il est évident que je me suis aidée
    d'internet. J'ai fait un condensé sérieux de tout ce que j'ai pu lire sur tel ou tel site. Il fallait que ce soit concis et que cela se lise correctement et agréablement, que ce ne soit pas trop scolaire. J'ai passé la journée du mardi à coucher mes infos sur papier d'abord, et retranscrire sur mon blog et encore, en tapant mon texte je changais, une phrase ici une phrase là...!! mais j'ai adoré faire ça.

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  4. hé ben dis donc ça c'est de l'aïeul ! Il fait parti de l'histoire ...

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  5. Tout d'abord, je remercie Lyly de m'avoir rejoint dans ma recherche sur nos origines Espagnoles. C'est vrai que je me sentais un peu seul en ce sens.
    Lorsque Paulo et moi nous sommes allés en Argentine, nous nous sommes rendus au pied de l'Aconcagua, de la Cordillère des Andes. Là, nous sommes montés à 3850 mètres d'altitude pour contempler El Cristo Redentor, immense statue de Christ élevée ici pour célébrer la paix entre l'Argentine et le Chili. Cette statue se trouve exactement sur la frontière entre les deux pays.
    Et bien, tandis que je contemplais les montagnes aux alentours, je me suis posé la question de savoir si un de mes ancêtres espagnols avait pu passer par là avant moi.
    Curieux, non ?

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  6. Anecdote: notre Grand-Père maternel s'appelait Sánchez Almagro. Et bien, je me suis rendu l'hiver dernier à Torreagüera, le village où est né notre grand-père et j'ai remarqué que les noms de Sánchez et de lmagro étaient très répandus. Il y a même une rue et une place portant ces noms.

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  7. hé bien, quel boulot, c'est super , cela me rappelle beaucoup de chose quand mémé nous racontait à Lydia et à moi, quand nos parents étaient au cinéma, les histoires de famille, la sienne et celle de grand-père et quand on allait à Bab-el Oued et quand nous arrivions à hauteur d'une boulangerie à chaque fois elle nous disait c'est la boulangerie de mon frère, elle s'accrochait à tout ce qui lui restait des Poquet, et quand nous allions au cimetière c'était ce qui lui restait des Sanchez Almagro. Lyly tu as oublié de préciser que mémé a vécu plusieurs années chez moi jusqu'à sa mort, et moi aussi je me souviens de ses abricots énormes quel plaisir de les manger sitôt cueillis

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  8. juste 2 petites rectifications : ma mère en réalités s'appelle Marie Thérèse et tata Victorine son vrai prénom est Ascension, Victorine est son second prénom à cause de tata "Victorine la grande", mais encore bravo pour tout ce travail, j'ai adoré, et merci de l'avoir fait pour nous.( je l'ai lu 2 fois et je le relirai encore.)

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  9. Rectification : Ramon n'était pas mineur DANS une mine de charbon, mais CHARBONNIER, la différence = il fabriquait du charbon de bois. Ca fait peut-être une petite différence, mais le travail était très certainement aussi dur que le travail dans la mine.

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  10. Sergio le testerin15/12/10 22:49

    J'aime lire des biographies, et celle-ci qui concerne notre famille m'intéresse plus que les autres. Merci à toi Alice (Lily) à l'inspiration merveilleuse.
    J'ai scanné et envoyé à mes frères et sœurs ainsi qu'aux cousines et cousins des documents de la famille Sanchez (livrets de famille de Mémé Joséfa Poquet,son passeport et le certificat de nationalité du Pépé José Sanchez Almagro). Je les tiens à disposition de tous.
    Bises à toutes et tous. Sergio

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  11. J’ai aussi gardé précieusement les documents que serge m'avait envoyé et je viens de faire un copier coller de ce que tu viens d'écrire Alice. Nous les plus jeunes cousins qui sommes nés en France, n’avons pas vraiment de racines en France. Toutes les histoires viennent de L’Espagne, Algérie ou même l’argentine. Je suis très attaché a l’histoire de notre famille et je suis très ému et très heureux de lire ce passage historique de nos Grands-parents que je n’ai hélas pas connu. Merci beaucoup. Je vais faire des photocopies et les diffuser à mes proches sur Nantes. Merci encore.
    André ton cousin Nantais

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  12. Petite rectification.. Je viens de voir ma Mère et elle me dit que Raphaël n’est pas mort à 19 ans mais à 24 ans et Mémé avant sa mort ne vivait pas chez tata Marie mais chez tata Thérèse.
    En tout cas beau travail de ta part et comme tu es très douée… pourrais-tu faire le même travail sur les corsaires, nos ancêtres du coté de Mémé qui ont bâti Parcent. Non je plaisante, quoi que…

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  13. André : tu as parfaitement raison, quand on fait le calcul entre la date de naissance de Raphaël (1915) et la date de la guerre d'Espagne, on se rend compte évidemment qu'il avait plus de 20 ans !! mea culpa.
    Effectivement et Danielle l'a déjà souligné, notre Grand Mère vécut jusqu'à sa mort chez Tata Thérèse.
    Concernant l'histoire du village Parcent, Jean Luc a traduit un bouquin de Gabriel Miro -écrivain espagnol, né à Alicante. Il vécut quelques années à Parcent et raconte la vie d'une dizaine de personnage, tous de Parcent.
    C'est une bonne traduction, et le contenu l'est aussi.

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  14. j'ajoute que dans ce livre on y raconte l'histoire d'un Bautista Poquet-Perez. En le relisant, hier, il m'est venu à l'idée qu'en fait la famille Poquet-Perez a quitté Parcent pour fuir la lèpre qui sévissait dans le village à la fin du XIXème et début du XXème siècle.
    Et en fait l'Histoire racontée par nos mamans est très "romancée" car, lorsqu'on a connaissance de la traduction du livre de Miro concernant "los parcenteros" c'est tout autre chose .....

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