samedi 31 décembre 2011

samedi 24 décembre 2011

mercredi 21 décembre 2011

En souvenir

Maman les aimait tant !!!!

vendredi 16 décembre 2011

Jour de tempête

Il fallait bien qu'une tempête se déclenche, comme chaque année ...! Nous sommes donc partis en quête de belles images à Biarritz, après un passage à l'Auberge Geltokia. La marée était descendante aussi les vagues ne sont elles pas aussi impressionnantes qu'à marée haute, mais tout de même, c'était génial, nous étions trempés, mais je crois avoir pris de belles images.

A l'honneur aujourd'hui

V A L E R I E

A l'honneur aujourd'hui

Ma fifille : Doriane
JOYEUX ANNIVERSAIRE MA DODO

vendredi 9 décembre 2011

Ca nous change de la campagne !!

Cet après-midi, il faisait si bon, si beau... une promenade à Capbreton s'imposait. Une partie de machines à sous au Casino, nous a déçus, nos 5 € de mise n'ont rien donné.. Il faut dire que nous avons joué très petitement ....!! mais c'était rigolo, nous avons voulu prendre une photo mais c'est strictement interdit. Autour de nous on entendait les pièces qui descendaient en pluie-pluie dans les tiroirs de nos voisins et nous que frifoune, nada, niet, que neni; en fait on les guettait Bernard et moi et on voyait bien qu'ils jouaient de grosses sommes et nous à coups de 1 ct on ne risquait pas de faire tomber la cagnotte. Enfin on s'est bien marrés quand même. !

A l'honneur aujourd'hui

Pour ses dix ans : Mehdi
TRES BON ANNIVERSAIRE , mon Mehdinou

lundi 5 décembre 2011

Un dimanche de décembre

D'abord un apéro en compagnie des parents de David et un ami slovène de ce dernier, puis une raclette bien garnie et, pour la digestion une promenade sur la plage. Le vent soufflait fort. Dans le fond le fonds, la Rhune .....

jeudi 1 décembre 2011

Histoire contemporaine

3 ans !! 3 ans qu'elle vit en Amérique. 3 ans qu'elle a quitté Labé, sa ville natale en Guinée. Elle attendait plus du rêve américain; mais tout ça va changer : hier, alors qu'elle s'apprêtait à prendre le métro , comme chaque matin à 6h30, pour se rendre à son travail, une longue voiture noire s'est arrêtée à sa hauteur et deux hommes l'ont priée de monter. Elle a eu peur, mais elle y est allée quand même. Elle se retrouve aux côtés d'un petit homme élégant, qui lui tend la main en se présentant :
- Bonjour. Vous êtes bien Mme Sanatouffi Ollaid ?
Elle hoche la tête.
- Je suis M. Lasconi Yzokras. J'ai besoin de vous. Je vous paierais largement.
Elle hoche à nouveau la tête.
-Demain, vous allez vous occuper de la chambre 2806, n'est-ce-pas ?
- Sûrement, arrive t-elle à prononcer
- Elle sera occupée par un homme important et influent, un étranger. Vous devrez lui vol.. disons ..lui dérober son téléphone portable, un Black Berry et le remettre à la personne qui vous contactera. Vous toucherez pour cela 10.000 dollars maintenant, et 90.000 dollars à la remise de l'appareil. Vous comprenez ?
- je comprends pas, excuse me, je parle mal anglais, je comprends pas vous...
- C'est pas difficile : you go in the room, you look Black Berry, you tack Black Berry and me for you 100.000 dollars. Je parle pourtant bien anglais, non ? c'est pas dur à comprendre.
La pauvre fille ne pige pas grand chose, sinon qu'on lui donne 10.000 dollars maintenant et 90.000 plus tard. Un pactole qu'elle n'a pas touché en travaillant dur pendant ces trois années au SOFITEL.....
Elle observe l'occupant de la limousine aux vitres teintées, il s'énerve un peu en lui répétant qu'elle va être riche en moins de temps qu'il en faut pour faire une omelette. C'est bizarre, il a un tic : tandis qu'il s'énerve de son incompréhension, il soulève ses épaules à intervalles réguliers, l'une après l'autre..!!! Il murmure quelque chose entre ses dents, elle croit avoir compris : casse toi pauvre conne mais elle n'en ait pas sure, il parle pas anglais, alors .....!
Elle ne se souvient plus très bien de la suite, sinon qu'elle a pris l'argent, qu'elle a signé un document qu'elle n'a pas lu et de toute façon il était rédigé dans une langue étrangère. Pour 100.000 dollars elle aurait signé un pacte avec le diable ...!!!! On l'a gentiment déposée devant le SOFITEL. La journée fut longue, elle vaquait à ses occupations comme dans un rêve, elle avait envie de rentrer mais l'agité des épaules lui avait conseillé de ne rien changer à ses habitudes.
Rentrée chez elle, elle dispose l'argent sur la toile cirée minable, de sa table minable, dans son minable appartement : 20 billets de 500 dollars.
Elle froisse, elle tâte, elle caresse, elle hume chaque billet; elle pleure, elle rit, la tête lui tourne, elle va dans sa salle de bains minable, elle vomit au dessus du lavabo, elle relève la tête et regarde son visage ingrat dans le miroir face à elle. Elle est moche, gros nez, grosse bouche, mal fagotée, mais avec 100.000 dollars elle pourra se payer la chirurgie esthétique, comme M.J. Oui, elle fera ce que lui a commandé le nain surexcité. Elle n'a pas peur, elle en a connu d'autres là-bas en Guinée : elle a divorcé d'un mari violent, dans un pays où la femme vaut bien moins qu'une vache. Elle a traversé l'atlantique, s'est retrouvé dans un pays dont elle ignorait tout, alors dérober un téléphone portable ..... ce sera du nanan!!
Et ce matin, elle a repris son travail normalement. Pour l'heure elle refait une chambre, la 2804, occupée cette nuit par des Russes nouveaux millionnaires. Des bouteilles de vodka vides jonchent le sol, des restes de toasts au caviar ont fini dans les toilettes, à moins que ce ne soit des vomissures. Des éclats de verre tapissent l'épaisse moquette de la suite. Elle a l'habitude, elle trouve des préservatifs usés sous le lit et même dans les draps. Les gens riches la dégoûtent, elle doit nettoyer leur merde et dire merci. Elle s'évade quelques instants dans ses pensées : elle aura bientôt 100.000 dollars, à elle la belle vie.
Enfin, elle s'approche de la chambre 2806, elle toque à la porte, pas de réponse; elle prend alors son passe-partout et entre. Un bruit d'eau se fait entendre dans la salle de bains. Dans le salon, le Black Berry est posé sur la table basse, un verre de whisky à moitié vide à côté. Elle tend la main vers le portable, le glisse dans son tablier, au moment même où le bruit de l'eau a cessé. Elle se retourne, se hâtant vers la sortie, mais se retrouve nez à nez avec un individu en peignoir de bain entrouvert, laissant entrevoir son sexe en érection, l'oeil lubrique et la bouche baveuse.
En s'excusant dans un anglais hésitant, elle se précipite vers la porte, mais l'homme la poursuit, la devance et ferme la porte à clef. Il l'a coince contre le mur, tente de dégrafer son chemisier blanc de boniche, lui palpe les seins. Elle se débat, s'écorche les genoux en tombant. Furtivement elle pense au Black Berry, dans sa poche : pourvu qu'il ne tombe pas, qu'il ne se casse pas, car alors s'en sera terminé des rêves de beauté ...Le singe en rut est costaud. Soudain, elle sent un liquide sur sa joue, son chemisier est humide, elle comprend que l'occupant de la suite 2806 a terminé sa "petite affaire" , elle met à profit les quelques secondes d'hébétudes du fou, pour s'enfuir en le bousculant. Porte refermée, elle respire enfin, la peur au ventre mais songe à la caméra de surveillance du couloir; elle reprend ses esprits très vite, s'essuie la joue, prend une serviette dans le chariot de ménage et, discrètement, dos à la caméra, nettoie son chemisier. Le téléphone portable est toujours dans la poche de sa jupe. Elle pousse le chariot vers l'ascenseur de service, appuie sur le bouton "under ground", les portes refermées, elle éclate en sanglots convulsifs : la peur, l'humiliation, la rage.
Dans une secousse, l'ascenseur s'arrête au 15ème étage. Un homme y pénètre et tandis que les portes se referment derrière lui, il se tourne vers Fissanatou, lui tend une épaisse enveloppe bull. Elle comprend qu'il s'agit du copain du nabot et lui tend à son tour le téléphone. Sans un mot, l'individu arrête l'ascenseur et descend au 13ème.
Fissanatou, comme dans un rêve, soupèse l'enveloppe, la glisse à la place du portable et se laisse porter par l'ascenseur, sans se douter qu'elle va déclencher l'affaire la plus extraordinaire du moment : l'affaire KSD.
Mais, quelque part, Lasconi Yzokras, le nabot agité des épaules, s'amuse comme un enfant avec son nouveau Black Berry; il songe, pour Noël, à l'offrir à sa femme, Alrac Inurb-Yzokras .-
F I N

Un lever de soleil à Port de Lanne

Ce matin, je me suis levée tôt. Le silence régnait dans la maison, la nuit s'effilochait pour laisser place au jour. La nature s'éveillait à peine et se préparait à nous offrir cette merveilleuse journée du 1er décembre, qui ressemblait comme deux goûtes d'eau à un 1er avril. Marguerite, ma jolie vache "boite aux lettres" se pâmait de bonheur face au soleil levant, puis les merles, moineaux, mésanges bleues, pinsons et les autres se disputaient les miettes de pain que je leur donne chaque matin, après mon petit déjeuner. Quelle belle journée.

mardi 29 novembre 2011

Petite recette de cuisine

Darnes de saumon au riz safrané
(pour deux)

- Acheter deux belles darnes de saumon frais (je vous conseille d'aller chez le poissonnier plutôt le mardi, c'est le jour des achats de poissons).

- Acheter une chapelure de bonne qualité et la mélanger avec de la poudre d'amande, un peu de curry.

- Imprégner les darnes de ce mélange poudre d'amande-chapelure sur trois côtés (pas le côté peau).

- mettre un peu d'huile d'olive dans la poêle, faire saisir les darnes, puis réduire le feu et laisser bien dorer sur les trois côtés.

- Pendant ce temps préparez votre riz basmati, en y ajoutant un peu de safran, un peu de curry, sel, poivre.

- Dans une assiette, présenter le riz en le moulant dans un petit ramequin, décorer d'une petite feuille de persil, avec les belles darnes toutes dorées, elles-mêmes décorées d'une demi tranche de citron.

C'était notre repas de midi ... nous nous sommes régalés, mon petit mari et moi.

Mais que fait-il en pyjama, un sèche cheveux à la main ?

J'attends vos suggestions ! ...... (Dodo ne doit pas le dire, elle le sait, elle !!)

Taras Boulba

Séance de coiffeur à Port de Lanne, ce dimanche 27 novembre .... Taras-Boulba était dans la place !!!!!!!

samedi 26 novembre 2011

des petits trucs

Avant de congeler du pain, mettez dans le sachet congélation une feuille de papier absorbant (sopalin). Ainsi quand vous décongèlerez le pain, c'est le papier qui absorbera l'humidité. Si la salade est flétrie parce que oubliée (!) dans le frigo, remplisiez un récipient d'eau, ajoutez deux cuillères à soupe de vinaigre de vin, faites tremper votre salade une petite vingtaine de minutes et vous la retrouvez croquante à souhait ... Bientôt ce sera Noël et les bougies .. alors pour que les belles bougies ne fondent pas trop vite, mettez un peu de gros sel à la base de la mèche... Qui dit fête dit, chapon, oie etc ... dans le four : alors pour une grille de four vite propre, emballez la dans du papier journal toute une nuit. Le lendemain, essuyez-la avec du papier et lavez avec du liquide vaisselle : vous serez surpris... Ce ne sont que quelques petites trucs que j'ai moi-même essayé et ça marche ....

jeudi 24 novembre 2011

Le dicton du jour

Jeudi 24 novembre : Sainte Flora
A la Sainte Flora
Rien ne repoussera
(alors, dans ce cas, pourquoi dit-on "à la Sainte Catherine tout prend racine ? et c'est demain la Ste Catherine!!)

jeudi 17 novembre 2011

A l'honneur aujourd'hui

Je n'ai pas oublié les anniversaires de :
Nathalie M.
et
Anne Marie B.
A toutes les deux je leur souhaite un
JOYEUX ANNIVERSAIRE

mercredi 16 novembre 2011

En avant les mojitos ...

Puis l'étendage .....
Et la pose en famille.
Quelle belle journée, sur la terrasse de Magali... au soleil

A l'honneur aujourd'hui

Ma fille chérie : Magali

JOYEUX ANNIVERSAIRE MAGALINETTE

lundi 14 novembre 2011

Marseille

Vous n'allez pas le croire, je me trouve au bureau de Magali, son patron est à côté ..... et moi je consulte... j'attends midi que nous puissions nous restaurer toutes les deux quelque part. Il fait un temps superbe, j'ai pris la voiture de Mumu pour venir à "Capelette-Curtel" lieu de travail de Mag. Le téléphone ne cesse de sonner .... dommage je n'ai pas pris mon appareil photo...!!!

mercredi 9 novembre 2011

Privilèges

Le privilège d'être retraités c'est de pouvoir partir quand on veut, où on veut et pour le temps qu'on veut. Et quand Bernard veut ..... En l'occurrence il avait vu sur internet un produit : film de survitrage. Ce produit ne se trouvant qu'à Castorama de Pau, il m'embarque dans sa quête et nous voila partis dès 10h30 sur les routes de Navarre (c'est le cas !!). On fait d'étranges rencontres en Bearn : d'abord à Lacq, cet immense complexe de production de gaz et de souffre, au milieu de la nature, des cultures et des animaux de ferme ... bon mais au moins ça apporte encore du boulot à la région. Une drôle d'exposition d'animaux sauvages, pas pu photographier car sur la route à 100 km/h ..
Après notre achat à Casto, vous savez là où "ya tout ce qui faut", nous faisons une halte à Emmaüs de Lescar, et je n'ai pu résister à photographier leurs différents wagon... celui-ci sert de buvette
Celui-là, je ne sais pas, mais il est beau en tout cas ....
et enfin ce dernier contient un espèce de bric-à-brac où chacun peut trouver son bonheur en matière de meubles, bibelots, vêtements (beurck) et autres appareils ménagers. En plus on fait une bonne action. Vous aurez reconnu l'oreille de l'abbé Pierre.!!!!

lundi 7 novembre 2011

Week end pluvieux mais heureux

Tandis que le ciel nous tombait sur la tête, nous passions un moment heureux chez Dodo.

vendredi 4 novembre 2011

Et voici LA photo

Mardi 1er Novembre à Carcassonne

jeudi 3 novembre 2011

Au commencement ......

Maman, je suis assise en face d'elle, fragile dans sa robe de coton, installée au bord du fauteuil qu'occupait mon père, les pieds bien à plat sur le sol, prête à se lever promptement pour essuyer un grain de poussière au coin de la table du salon !
Je sais qu'elle est heureuse que je sois là. J'ai préparé le repas, elle a mangé de bon appétit et nous sommes là toutes les deux face à face, son cher visage ridé tourné vers moi qui l'aime tant. Pourquoi n'ai-je pas fait plus tôt cette démarche, alors que sa mémoire pouvait livrer tant de souvenirs. A présent elle doit réfléchir, fouiller, se concentrer, mais je sais que ce qu'elle pourra me livrer sera comme un cadeau. Je ne la brusque pas, je l'aide un peu à faire le tri, je suis une éponge, j'aspire et je vais essayer de restituer avec mes mots, cette journée à Bordeaux, 19 Janvier 2011.
Maman est née le 10 septembre 1926 (voir l'article du 30 novembre 2010). Très tôt elle est placée comme bonne dans une famille aisée d'Alger. Elle est plutôt bien traitée, le salaire est maigre mais on lui permet d'emporter de la nourriture, on lui donne des vêtements, des chaussures. Quatre de ses soeurs aînées ont quitté le foyer pour se marier. Elle perd son frère à la guerre d'Espagne.
Les années passent, elle a 17 ans, belle comme le soleil qui brille au dessus d'Alger. Elle est amoureuse d'un beau militaire qui lui rend cet amour. Ils font des projets d'avenir mais l'orage gronde sur le front Italien et le bel Isidore doit accomplir son devoir de Français. Dans un élan d'amour Rosette se donne et le militaire s'envole le coeur en miettes, il laisse sa fiancée, son amoureuse et ne pense plus qu'à son prochain retour. Hélas, il est grièvement blessé au cours d'un accident de Jeep, transporté dans un hôpital, sans possibilité de donner de ses nouvelles. Pendant ce temps, Rosette, se rend compte de sa situation : elle est enceinte et son père, déjà très malade, la presse de se trouver un mari, tant pis pour le fiancé : Dans le contexte de l'époque, en Algérie, il n'est pas bon pour une jeune fille d'à peine 18 ans, d'être "fille-mère". Rosette court d'amis en amies pour essayer de savoir si l'un d'entre eux a des nouvelles de son fiancé, mais c'est le black out total, on est sans nouvelle. Durant tout ce temps, un jeune homme, militaire lui aussi, s'est pris d'affection pour la famille Sanchez, avec une arrière pensée de séduire Rosette, faisait tout pour rentrer dans les bonnes grâces du patriarche. Il venait rendre visite, les bras chargés de victuailles, de fruits et de légumes, de viande, de conserves. Il était fort bien accueilli, en ces temps de disette. Et de fait, Joseph accepte la demande en mariage d'Henri et c'est ainsi que Rosette épousa Henri, pour éviter l'opprobre et la médisance. Joseph décède et Alice vint au monde, une petite fille malingre, rousse, moi !!! Quelques mois plus tard, Henri fait embarquer sa famille pour la France, la Tourraine. Rosette, toute jeune maman, n'ayant jamais quitté la terre Algéroise, se retrouve ainsi dans un pays étranger, sans son époux, pas encore démobilisé. Elle est plutôt bien accueillie dans cette famille de paysans où la terre vaut plus chère qu'une femme !!!! Avec sa fougue de "pied-noir" Rosette se forge une solide amitié avec les jeunes frères d'Henri. Elle leur raconte des histoires qui font peur, des histoires de loup-garou, des histoires de son pays, eux qui savent tout juste où se situe l'Algérie, on lui demande même si en Algérie elle mangeait avec des fourchettes !!!! Des culs-terreux au grand coeur....!! Henri, démobilisé, rentre au bercail. La petite famille habite un logement à Joué-Lès-Tours, pas loin de la ferme familiale. Il semble que Rosette soit heureuse et pourtant .... Grand mère Alice (ben oui, c'est de là que vient mon prénom) sent bien qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond et questionne la jeune épousée, qui dans un élan de franchise, lui raconte les circonstances de son mariage et surtout la non consommation du dit-mariage ! Avec des mots choisis, Alice lui conseille de prendre en considération la générosité et l'amour d'Henri pour cette petite fille dont il n'est pas le père, cette petite fille qu'il aime. Rosette comprend, elle est intelligente et sait bien que cette situation ne peut durer éternellement. L'Algérie lui manque, sa famille lui manque terriblement, en Tourraine les hivers sont longs, elle se langui de plus en plus et, alors qu'elle se trouve enceinte, elle pose un ultimatum : rentrer dans son pays, auprès de sa famille; son enfant devra naître à Alger. Et voilà donc le couple et la petite Alice en partance pour Alger sur un grand bateau qui les attend à Port Vendres, le Sidi-Mabrouck. La famille s'installe dans un premier temps chez "Mémé" à Mont-Plaisant, Victorine y vit encore. Victorine (la plus jeune soeur de Rosette) adore la petite Alice qu'elle appelle "Pouichor", c'était le nom donné à une petite fille dans un film, enfin je crois.
Puis, le 12 février 1947 naît un beau garçon, bien joufflu, brun avec de grands yeux : Serge.
La famille quitte Mont-Plaisant pour une chambre, au quatrième étage d'un bâtiment dans un quartier populaire : Bab El Oued. Pas d'eau, pas de toilettes sinon celles collectives à l'étage en-dessous. Le temps passe, Henri a trouvé un job, ça pourrait bien se passer mais, c'est un homme faible et il a le jeu dans le sang. Il aime parier, jouer aux cartes ... Rosette n'en peu plus, elle le met à la porte, préférant élever seule ses deux petits . Mémé est toujours présente, elle garde les bambins pendant que Rosette travaille. Ce n'est pas facile on s'en doute, mais les enfants sont bien tenus, ils mangent à leur faim, grâce aux aides des bonnes soeurs. Sa voisine la plus proche s'appelle Margot. Elles s'entendent bien, elle a elle aussi un enfant à charge. Pour l'heure elle a rencontré un "déserteur" qui est activement recherché par la P.M. Et c'est là que le destin de Rosette bascule : Ce déserteur est retrouvé chez Margot par la dite police militaire, dont Marc fait partie (un autre militaire dans la vie de Rosette, le troisième !) C'est un Français, un parigot, tout mince, tout blond avec des yeux bleus qui flaschent sur la jolie célibataire. C'est l'Amour, enfin ! Après Isidore, Rosette avait renoncé à le trouver mais ce parigot-là a su la charmer. Dans la corbeille de la mariée deux enfants Alice et Serge, alors âgés respectivement de 4 ans 1/2 et 2 ans 1/2. Marc n'a pas une once d'hésitation, les enfants font partie intégrante de sa demande en mariage. En 1950, naîtra Marc deuxième du nom, puis en 1952, c'est au tour d'une petite fille de faire partie de la famille : Gisèle. Marc senior travaille dur pour nourrir cette désormais "famille nombreuse" et la "petite pièce" devient de plus en plus petite, insalubre même. Rosette et Marc se marient et des souvenirs de ce jour me reviennent en mémoire : des chaises poussées contre le mur, des assiettes de nourriture, des voisins qui me demandent si je suis heureuse d'avoir un nouveau papa, Rosette en tailleur noir, si belle, Marc si fier et heureux. Il intègre la fonction publique et formule une demande de logement. Justement l'architecte Pouillon, vient de réaliser un grand ensemble : la cité de Diar es Saada. Un logement est donc attribué à la Famille Neveu. Les voilà tous les six en plein déménagement. Bâtiment J, n° 44 plateau des Palmiers , c'est leur nouvelle adresse. Oh ce n'est pas le grand luxe, seulement deux chambres (avec placards - c'est important) une salle à manger, une cuisine équipée : réfrigérateur à gaz (!!) cuisinière à gaz, vide-ordures, une loggia (c'est ainsi qu'on appelle un large balcon) une salle de bains (le grand luxe) avec baignoire s'il vous plaît et de vraies toilettes à nous, qu'on ne partage plus, c'est magique en plus : on tire une chaînette et l'eau tombe dans la "cuvette" entraînant tout. Je me voie encore, à l'arrière du camion de déménagement serrant ma poupée très fort contre moi, il faisait beau et chaud ce jour là. Je n'avais jamais quitté "la petite pièce" sauf pour aller à Mont Plaisant chez ma Mémé. Je découvrais enfin notre nouvelle résidence. Quel changement!! Plus de Mekkïa venant se réfugier chez nous, échappant à son mari Messaoud qui la battait comme plâtre, plus de Mme Zaïdi, qui avait le don de nous soulager de dents branlantes, plus de toilettes à la turc qui sentaient mauvais, plus de Aïcha et son moignon - il lui manquait un pied - qui me fascinait.
C'est dans cette rayonnante cité que naquit en 1956, Jean Luc. Un beau bébé roux, que j'ai longtemps appelé mon bébé rose. J'aimais et j'aime toujours mes frères et soeurs, bien que je ne me souvienne pas de la naissance de Serge, Marco et Gisèle. Et la vie poursuit son chemin. Cette cité était très innovane à l'époque. Je me souviens d'une grande place où se déroulait le marché, sous des arcades. Les commerçants tout autour de cette place : le bureau de tabac, l'épicerie "Le Moutchou" comme on disait car elle était tenue par un Mozabite, la crèmerie, la boucherie dont le propriétaire était papa de deux fois de jumeaux !!. Nos voisins s'appelaient : Si Ahmed, Ben Ali, Perez, Scotto, Chemla, Azzopardi, Kebaïli etc. Nous vivions en paix. Mais en métropole on en a décidé autrement et nous voilà tous "rapatriés" , dans un pays plein de préjugés sur les "Pieds noirs". Une maison, en pleine campagne bordelaise, sera notre nouveau foyer. Là encore rien de luxueux, deux chambres, pas de chauffage, l'eau gèle dans les canalisations, Maman déprime. Enfin, un logement nous est attribué après de longs mois d'attente. Résidence St Jean. Logement neuf, à Bordeaux. Nous avons survécu au froid, à l'hostilité de certains, nous avons connu des hauts et des bas. Puis en 64, comme pour consolider notre nouvelle vie en France, naquit une petite fille Pascale, suivie en 65 par une autre petite fille Nathalie. Et la vie s'organise plutôt bien que mal. Mes parents voient leurs enfants quitter le foyer les uns après les autres, les petits enfants arrivent, la vie quoi.
Pourtant un évènement va se produire en 2008. L'un de mes frères m'annonce qu'Henri - je l'avais oublié celui-là - n'est pas mon père biologique. Je me disais aussi ... avec mon frère Serge nous l'avions retrouvé, à Besançon, remarié, sans enfant. Lui était heureux de ces retrouvailles, en ce qui me concerne je n'ai rien ressenti, je n'avais plus vraiment de souvenir le concernant. Marc était MON père, je l'ai aimé en tant que tel et je l'aimerais toujours. Mais alors qui ? Qui est cet homme ? Et j'apprends le nom de l'amour de jeunesse de Maman. Dans un premier temps, j'ai pleuré, j'ai questionné, j'étais en colère. Et puis j'ai pensé à Maman, ce lourd secret en elle depuis plus de soixante ans !!! Certaines personnes étaient au courant, mes tantes, mes cousins plus âgés que moi. J'ai questionné Maman et c'est donc ainsi que commence ce récit. Il est temps maintenant de conclure. En mémoire me reviennent certaines réflexions de mes tantes : "elle a les yeux de sa grand mère". Maintenant je sais de quelle grand mère il s'agissait. Je décide d'en savoir plus sur cet Isidore et par internet, avec juste le nom de famille, et l'aide de ma fille Muriel, je retrouve une personne, qui semblerait être ma demi soeur. Après moult hésitations je décide de lancer une "bouteille à la mer". Je lui écrit en lui racontant ce que je sais. J'ai attendu pendant quelques temps la réponse, plus d'un an, et puis j'ai oublié, j'avais tourné la page. Je ne sais plus quel évènement a fait que j'ai voulu continuer ma quête et j'ai téléphoner à cette personne. Nous avons discuté, elle m'a laissé entendre qu'elle avait bien reçu ma lettre mais que pour le moment il lui fallait du temps. Et le temps a passé, avec ses malheurs : la perte de mon père, la perte de ma mère qui m'a laissée anéantie. Et puis, il y a à peine plus d'un mois un courrier me parvient : la personne contactée il y a plusieurs mois, désire me rencontrer !!
Elle prend même l'initiative de me téléphoner et de me demander si Carcassonne me conviendrait, sachant qu'habitant Marignane, cela nous permettrait de faire chacune la moitié du chemin. Dont acte. Mardi Ier Novembre, avec Bernard nous prenons la route. Rendez-vous est pris au camping des Oliviers. Midi, nous y sommes, je téléphone au mari de la dame en disant que nous étions dans l'entrée du camping. Il vient nous chercher. Je découvre un homme à l'allure sympathique - j'apprends un peu plus tard qu'il est ch'ti. Derechef il m'embrasse, serre la main de Bernard. Derrière lui, en retrait, une femme apparaît. Elle marque un temps d'arrêt, comme pour mieux me regarder, trouver une ressemblance peut-être, puis se dirige directement vers moi en me disant : "je n'ai plus aucun doute" et de m'embrasser chaleureusement. Nous avons passé plus de deux heures à discuter, elle voulait savoir comment, je voulais savoir pourquoi. Plus tard, elle a pleuré en me serrant dans ses bras. Elle m'a montré des photos de son père (et le mien !) elle m'a montré une photo de moi bébé qui était dans sa famille depuis toutes ces années ... au dos de cette photo une inscription : voici l'enfant que vous avez abandonné. Ce n'est pas l'écriture de Maman, je ne reconnais pas non plus l'écriture d'Henri. L'après midi est vite passé, nous nous sommes promenés tous les quatre dans la campagne carcassonnaise, vers 18h nous sommes descendus voir la Cité toute éclairée. Nous avons pris des photos . J'ai été agréablement surprise. Ai-je été émue ? Je ne saurais le dire. J'ai déjà des frères et soeurs que j'adore et qui me sont chers. Disons que je suis arrivé au bout de ma quête, avec bonheur car cela aurait pu se mal passer, ou ne pas avoir lieu du tout... Maintenant la boucle est bouclée, ma vie n'en sera pas changée pour autant, mais JE SAIS.....
Merci Huguette.

lundi 31 octobre 2011

houhohuhouh

fallait pas ouvrir le blog ce soir ... un fantôme s'en est échappé .. et si quelqu'un vous gratte les pieds cette nuit, vous saurez qui c'est ....
bouh hou hou

vendredi 28 octobre 2011

Dernière soirée à Calp

Avec nos amis, Fabienne et Jean Louis, dans une Pizzeria "El Padrino", avec en fond sonore, sur grand écran, le film le parrain qui tourne en boucle. Rentrés tout à l'heure à Port de Lanne, sous la pluie.... et ça repart pour un hiver .....Vivement le printemps ......

jeudi 27 octobre 2011

Et comme tout a une fin .....

Notre séjour s'achève .... Nous rentrons demain Vendredi. Ce soir c'est restaurant avec nos amis Fabienne et Jean-Louis, qui eux retrouveront leur Bassin d'Arcachon (Lanton) Samedi. Ce fut deux semaines épatantes, des moments géniaux en compagnie de mes cousins sous un soleil d'octobre bien généreux.

La Boucherie-Charcuterie Galan

les gourmands reconnaitront aussi !!!

Certains reconnaitront

mercredi 26 octobre 2011

Les cousins

Regardez les comme ils sont beaux nos cousins .... (photo prise depuis le balcon) le lendemain de notre arrivée à Calp.
Ils ont retrouvé leur bretagne depuis hier minuit. Avant de partir ils sont passés par notre appartement pur nous faire un petit coucou. Bernard et moi avons été heureux de ce séjour en leur compagnie à tous les trois.

mardi 25 octobre 2011

25 octobre - 14h

Plage de Calp, depuis notre balcon. (9ième étage) Nous nous sommes baignés, l'eau à température géniale

Mardi 25 octobre

10 jours se sont écoulés depuis notre arrivée. Michel, Catherine et Sigrid ont, eux, repris la route dés 9h30, sous un ciel bleu sans nuage, une mer calme.... La plage nous tend les bras et nous n'y résisterons pas après un déjeuner fait de chuletas entre autres ......

lundi 24 octobre 2011

Lundi, le débarquement des Maures ...

n 'aura pas lieu, la mer est déchaînée .... nous renonçons, Michel, Catherine, Sigrid et nous à assister aux pétarades des tromblons et autres escopettes .... Jean Luc sait de quoi je parle.
Hier soir, nous avons, cependant assisté au défilé des différentes filas, dans leurs beaux habits tout chamarrés. Je n'ai pris aucune photo, l'an dernier j'en avais mis sur le blog, les vêtements ont changés mais le principe est le même.
Mais ce matin, en compagnie des cousins, nous avons fait la balade du Burumbot, et nous voici donc tous les cinq souriant à l'objectif, nous protégeant du vent violent qui sévit depuis ce matin, sur Calp. La température est douce mais ce vent rend fou .......

En chemin, sur le paseigt

des cormorans me regardent, méfiants....
Le port de plaisance, les mâts cliquetant dans la douce brise du matin.
Puis, sur le port, les étals des restaurateurs qui haranguent le client ....

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Sur le sentier du Penon, une mouette m'interpelle : - Eh, dis donc toi, la Française, tu pourrais pas dire à ton neveu d'aller tager ailleurs ?????

No Pescadores

Pendant un mois les pêcheurs de Calp doivent rester à quai. J'ai pu photographier l'intérieur de l'une de ces embarcations, et un pauvre homme accroupi à réparer ses filets.

Le Roi, La Reine et tuti quanti ....

Les tenues sont magnifiques ...... et l'ambiance est vraiment à la fête.

Coëts locos

On croirait des poissons séchant au soleil, ce sont des pétards ....
Un boucan infernal, les flammes lèchent le sol

Sabado de fiesta en Calp

Messe à la Plaza Mayor , les dignitaires au premier rang ... Pendant que Michel, Catherine et Sigrid excursionnaient du côté de Altea, Villajoyosa et Alicante, nous choisissions de rester à Calp, à l'occasion de la grande manifestation annuelle "Cristians y Mauros". Voici de belles "veuves" toutes de noir vêtues, assistant à la messe de la fête
Plus loin, ce sont les "jeunes filles" peignes et éventails déployés, robes blanches toutes brodées.

dimanche 23 octobre 2011

A l'honneur aujourd'hui

Muriel, ma Mumu
JOYEUX ANNIVERSAIRE MA PUCE

vendredi 21 octobre 2011

Il est 8h du mat, nous quittons Navarette

Le soleil se lève à peine et un paysage de western s'offre à nos yeux éblouis... on s'attend à ce que Clint Eastwodd, arrive avec son cheval..... P.S : les photos sont dans le désordre ... je sais bien mais bon.......

L'hotel d'étape au pays du jambon

Autrefois le village de Navarette était situé pile-poil sur la route nationale, et l'hotel "El rincon de Navarette" a connu ainsi ces heures de gloire. Maintenant c'est un village mort ...!!!!!

N'en déplaise à Juan Lucas de Burdeos ..

Il existe un autre pays du Jambon ..... il n'y apas que Séville ......

Soirée paella

un vrai régal, en plus en super b onne compagnie, quoi demander de plus ????

lundi 17 octobre 2011

Dans la série "Lavoirs"

Celui de Navarette

En route, mauvaise troupe

dans la série "Mosquée-Eglise", voici à Navarette, un petit bijou !!!!

et sans tirer la langue