Un après-midi au parc

Ce séjour à Marseille n'a pas été avare d'imprévus, tous liés à Carla .... Dès le premier jour, elle s'abîme le genou. D'où : docteur, radio et spécialiste, dans une ville de Marseille grouillante de circulation, où les conducteurs se garent n'importe où et n'importe comment, roulent vite et sans trop se préoccuper de la droite et de la gauche !!!! ils ne doivent pas connaître l'usage du rétro. Et leur impatience n'a d'égal que leur mauvaise foi. Mais à part ça, ils sont "bon enfant". Et comment prendre au sérieux un toubib avec un accent pareil, qui vous pourrait vous annoncer un cancer avec un accent digne de Marius, non vous ne pouvez pas le prendre au sérieux, imaginez :"oh peuchère, vous avez un cancer !! deming vous allez mourir ...". Puis on lui a volé son téléphone portable... courir à nouveau, d'abord chez SFR pour arrêter sa carte, puis au commissariat pour déclarer le vol. Et c'est là au commissariat que m'arrive la plus folle aventure de la semaine : Je téléphone d'abord au 17, afin qu'il me renseigne sur l'adresse d'un poste de police dans le 11ème arrondissement de Marseille, plus proche du domicile de Muriel. Munie de ses renseignements me voilà partie à la recherche de ce poste de police situé boulevard St Marcel. Je suis en compagnie de Carla, Stella et la petite copine témoin du vol : Wazila ou quelque chose comme ça. sur la porte du poste de police, une inscription : "sonnez puis entrez", sauf que : il n'y a pas de sonnette (arrachée) et pas de poignée de porte...!!! Juste à côté une épicerie tenue par un vieil arabe, très aimable et très sympathique. Je lui demande s'il sait comment entrer dans le poste de police : dialogue :

- Faut sonner

- Je veux bien, mais "yapa" de sonnette

- alors ifo pousser

- oui mais yapa d'poignée ..

s'ensuit un fou rire .....Finalement je vois une petite ouverture sur le côté, je m'y engouffre avec ma smala .. et là un planton m'indique un bureau où les filles et moi-même nous engouffrons. Une fliquette à tête de mort nous reçoit gentiment, nous lui exposons notre cas et, avant même que j'en ai terminé, un flic arrive du fin fond du commissariat en déclarant :

- c'est pour l'I-phone blanc ?

Moi étonnée, je réponds : oui, comment vous le savez ?

- Ben, je viens de l'entendre à la radio

et moi de rétorquer :

- Ah, bon déjà ?? pensant - bêtement - qu'il parlait de la radio RTL ou RMC !!!! alors qu'il parlait tout simplement de la radio des flics, le 17 ayant transmis mon appel à ce poste de police !!!! Sur le moment je n'ai pas réagit à ma bévue, mais après, de retour à l'appartement de Muriel, j'ai percuté et là, je suis prise d'un fou rire inextinguible ....On se doute bien, que de toute façon, ce portable ne sera jamais retrouvé, revendu quelque part sur un marché parallèle !!Et puis la semaine s'est poursuivie, Muriel est revenue du Maroc, avec plein de choses à nous raconter, enchantée de ce séjour. Jeudi, j'ai rejoint l'appartement de Magali, Muriel nous y retrouvant tous les jours. Un tour au marché du Prado, puis au Marché de la Plaine. Un Samedi au Parc du Centenaire, où les enfants s'en sont donné à coeur joie sur les divers jeux, à l'origine destinés aux adultes. Dimanche, le Bld Baille - où se trouve l'appart de Magali, proposait un grand vide grenier, où les uns et les autres ont pu faire de bonne affaires.