Le voilà l'imprimé qui va me permettre de retourner sur "la terre natale". On nous a promis un "séjour inoubliable", un retour aux sources, mes pas dans les pas de mes grands parents, de mes parents. Le vent me parlera des étés à Baïnem, des promenades au bois de Boulogne. Le soleil me donnera sa lumière qui manque en France en ce moment. La Méditerranée m'enivrera de ses embruns et je me souviendrais de nos dimanches sur le sable, en famille. Alors nous étions riches de nos petits bonheurs, des promesses de la vie, de se retrouver autour d'une mouna à Sidi Ferruch, dans la paix et la bonne entente, toutes communautés confondues.
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. Penses à nous lors de ton séjour et surtout prends des photos si tu en as l'occasion des endroits où nous nous retrouvions, la grande poste, la rue charras, le tunnel des facultés et le reste, le monument aux morts d'Alger où nous avions pris des photos.
RépondreSupprimerD.M-C
Ce sera certainement un voyage inoubliable et trop court. Puis "retour vers...le futur". Car après ce pèlerinage il faudra reprendre la vie ici. Pour toi (surtout), mais aussi pour Pascale, plus rien ne sera peut-être comme avant !
RépondreSupprimerJe pense très fort à vous 2 et je vous embrasse.
Sergio
il me tarde que tu nous racontes !!!
RépondreSupprimerJ'attends les photos avec impatience et tes commentaires aussi, je suis sûre qu'en les lisant, tous ceux qui sont nés là-bas vont pleurer à chaudes larmes , bon mon adresse : 34 rue Bab-el-oued l'entrée sous les arcardes à côté du bar Maure, et au bout de la rue la boulangerie et aussitôt aprés le Grand Lycée Bugeaud ( petite rue allant à la casbah. je te mets le nom des : Benmherabet le docteur Brahim , la dernière fille Fadelah et les cousins du même nom et sa femme Abeltif trés grande famille Algérienne. Allez profitez bien.
RépondreSupprimerProfitez en bien.
RépondreSupprimerPrends plein de photos, et tu nous raconteras tout.
Nous on se voit le 3,
Bisous
Quelle idée!
RépondreSupprimerPartir à Alger...
Mais il fallait que j'aille voir par moi-même...
Alger, si chère au coeur de maman. C'est peut-être un peu pour elle que j'ai décidé ce voyage.
C'est d'elle que je voudrais que le vent me parle. Que l'air doux de la baie d'Alger me raconte son enfance...
Je boucle la boucle. Je finis mon deuil. Enfin j'espère.
Pascale
Combien je vous envie, mon Dieu! Moi qui avait, enfant, promis à Maman que je l'accompagnerai sur la tombe de sa mère. Mais lorsque, adulte, je le lui ai proposé, elle a refusé catégoriquement d'y retourner.
RépondreSupprimerJe suis parti petit -pas tout à fait six ans- mais malgré mon AVC et ses conséquences sur ma mémoire, j'ai encore des souvenirs profondément gravés dans ma mémoires comme, par exemple, celui de Tonton Fiston à Diar es Saâda, sonnant à notre porte pour remettre à papa un santon de la crèche -un Roi Mage, je crois- qu'il avait confectionné avec de la pâte à modeler.
Je n'ai que des souvenirs anodins mais ils sont là, ils ont incroyablement survécu à la tourmente et ne se sont pas laissé ensevelir sous le poids des nouveaux qui se sont accumulés tout au long de ma vie.
Toi, ma chère Lyly, ne va pas croire une seconde que j'ai pu oublier tout l'amour dont tu m'as gratifié durant cette enfance algéroise -ni tes morsures frénétiques non plus d'ailleurs. Et justement, je me souviens d'une fessée reçue de Papa au Champ de Manoeuvres pour je ne sais quelle bêtise j'avais pu commettre. Je m'étais alors réfugié dans une chambre, avais fermé la porte à clef et m'étais allongé sur le lit pour pleurer. Et ce sont tes caresses et tes mots doux qui m'avaient réveillé. Inquiet que je ne réponde plus à ses appels, Papa avait défoncé la porte et tu t'étais chargée de me réveiller car je n'avais rien entendu, tout endormis que j'étais.
Je me souviens d'un soir, tard car il faisait nuit, où j'étais à notre balcon de Diar es Saâda avec Mémé et nous frappions ensemble, elle sur une bassine en zinc et moi sur sur casserole, au rythme de: ta ta ta... ta ta -Algérie française.
Enfin, comme je le disais, des souvenirs anodins mais pour lesquels je remercie chaque jour Dieu d'avoir permis que je ne les oubliasse pas. Ils rendent nos parents vivants à chaque fois que je me les remémore.
Je vous souhaite un excellent séjour à toutes les deux, amusez-vous bien, profitez-en bien. Je ne doute pas que vous pleuriez alors toutes les larmes de votre corps mais gardez en encore quelques-unes pour vos visites sur la tombe de nos parents.
Je vous aime, votre frère.
Chère Alice, comme j'aurais aimé t'accompagner dans ce voyage que je rêve de faire depuis fort longtemps ! Je ne pense pas avoir l'opportunité de réaliser ce rêve, aussi, maintenant que nous nous sommes retrouvées, pense un peu à moi lors de ce pélérinage que tu t'apprêtes à faire dans ce Pays qui est et restera le mien. Bon voyage et remplis tes yeux et ton coeur de tous ces endroits que nous avons connus et qui sont les temoins de notre jeunesse....Jeanine.-
RépondreSupprimerC'est vraiment super d'aller au bout de ce projet, même si 3 jours ce sera sans doute un peu court, mais 3 jours d'émotions si fortes que, finalement, vous rentrerez épuisées, vidées et à la fois remplies....
RépondreSupprimerPlus que 3 jours avant que vous y soyez, il me tarde pour vous...!
Ne faites pas trop les folles, car toutes les deux ensembles.... On connait la suite...!
Et ne pleurez pas trop, mais un peu quand même, videz vous de cette peine, remplacez la par la joie des souvenirs retrouvés....
Je vous aime! Profitez bien en tout cas...
Jean Luc tu mets les larmes aux yeux quand on te lit...