samedi 31 décembre 2011

samedi 24 décembre 2011

mercredi 21 décembre 2011

En souvenir

Maman les aimait tant !!!!

vendredi 16 décembre 2011

Jour de tempête

Il fallait bien qu'une tempête se déclenche, comme chaque année ...! Nous sommes donc partis en quête de belles images à Biarritz, après un passage à l'Auberge Geltokia. La marée était descendante aussi les vagues ne sont elles pas aussi impressionnantes qu'à marée haute, mais tout de même, c'était génial, nous étions trempés, mais je crois avoir pris de belles images.

A l'honneur aujourd'hui

V A L E R I E

A l'honneur aujourd'hui

Ma fifille : Doriane
JOYEUX ANNIVERSAIRE MA DODO

vendredi 9 décembre 2011

Ca nous change de la campagne !!

Cet après-midi, il faisait si bon, si beau... une promenade à Capbreton s'imposait. Une partie de machines à sous au Casino, nous a déçus, nos 5 € de mise n'ont rien donné.. Il faut dire que nous avons joué très petitement ....!! mais c'était rigolo, nous avons voulu prendre une photo mais c'est strictement interdit. Autour de nous on entendait les pièces qui descendaient en pluie-pluie dans les tiroirs de nos voisins et nous que frifoune, nada, niet, que neni; en fait on les guettait Bernard et moi et on voyait bien qu'ils jouaient de grosses sommes et nous à coups de 1 ct on ne risquait pas de faire tomber la cagnotte. Enfin on s'est bien marrés quand même. !

A l'honneur aujourd'hui

Pour ses dix ans : Mehdi
TRES BON ANNIVERSAIRE , mon Mehdinou

lundi 5 décembre 2011

Un dimanche de décembre

D'abord un apéro en compagnie des parents de David et un ami slovène de ce dernier, puis une raclette bien garnie et, pour la digestion une promenade sur la plage. Le vent soufflait fort. Dans le fond le fonds, la Rhune .....

jeudi 1 décembre 2011

Histoire contemporaine

3 ans !! 3 ans qu'elle vit en Amérique. 3 ans qu'elle a quitté Labé, sa ville natale en Guinée. Elle attendait plus du rêve américain; mais tout ça va changer : hier, alors qu'elle s'apprêtait à prendre le métro , comme chaque matin à 6h30, pour se rendre à son travail, une longue voiture noire s'est arrêtée à sa hauteur et deux hommes l'ont priée de monter. Elle a eu peur, mais elle y est allée quand même. Elle se retrouve aux côtés d'un petit homme élégant, qui lui tend la main en se présentant :
- Bonjour. Vous êtes bien Mme Sanatouffi Ollaid ?
Elle hoche la tête.
- Je suis M. Lasconi Yzokras. J'ai besoin de vous. Je vous paierais largement.
Elle hoche à nouveau la tête.
-Demain, vous allez vous occuper de la chambre 2806, n'est-ce-pas ?
- Sûrement, arrive t-elle à prononcer
- Elle sera occupée par un homme important et influent, un étranger. Vous devrez lui vol.. disons ..lui dérober son téléphone portable, un Black Berry et le remettre à la personne qui vous contactera. Vous toucherez pour cela 10.000 dollars maintenant, et 90.000 dollars à la remise de l'appareil. Vous comprenez ?
- je comprends pas, excuse me, je parle mal anglais, je comprends pas vous...
- C'est pas difficile : you go in the room, you look Black Berry, you tack Black Berry and me for you 100.000 dollars. Je parle pourtant bien anglais, non ? c'est pas dur à comprendre.
La pauvre fille ne pige pas grand chose, sinon qu'on lui donne 10.000 dollars maintenant et 90.000 plus tard. Un pactole qu'elle n'a pas touché en travaillant dur pendant ces trois années au SOFITEL.....
Elle observe l'occupant de la limousine aux vitres teintées, il s'énerve un peu en lui répétant qu'elle va être riche en moins de temps qu'il en faut pour faire une omelette. C'est bizarre, il a un tic : tandis qu'il s'énerve de son incompréhension, il soulève ses épaules à intervalles réguliers, l'une après l'autre..!!! Il murmure quelque chose entre ses dents, elle croit avoir compris : casse toi pauvre conne mais elle n'en ait pas sure, il parle pas anglais, alors .....!
Elle ne se souvient plus très bien de la suite, sinon qu'elle a pris l'argent, qu'elle a signé un document qu'elle n'a pas lu et de toute façon il était rédigé dans une langue étrangère. Pour 100.000 dollars elle aurait signé un pacte avec le diable ...!!!! On l'a gentiment déposée devant le SOFITEL. La journée fut longue, elle vaquait à ses occupations comme dans un rêve, elle avait envie de rentrer mais l'agité des épaules lui avait conseillé de ne rien changer à ses habitudes.
Rentrée chez elle, elle dispose l'argent sur la toile cirée minable, de sa table minable, dans son minable appartement : 20 billets de 500 dollars.
Elle froisse, elle tâte, elle caresse, elle hume chaque billet; elle pleure, elle rit, la tête lui tourne, elle va dans sa salle de bains minable, elle vomit au dessus du lavabo, elle relève la tête et regarde son visage ingrat dans le miroir face à elle. Elle est moche, gros nez, grosse bouche, mal fagotée, mais avec 100.000 dollars elle pourra se payer la chirurgie esthétique, comme M.J. Oui, elle fera ce que lui a commandé le nain surexcité. Elle n'a pas peur, elle en a connu d'autres là-bas en Guinée : elle a divorcé d'un mari violent, dans un pays où la femme vaut bien moins qu'une vache. Elle a traversé l'atlantique, s'est retrouvé dans un pays dont elle ignorait tout, alors dérober un téléphone portable ..... ce sera du nanan!!
Et ce matin, elle a repris son travail normalement. Pour l'heure elle refait une chambre, la 2804, occupée cette nuit par des Russes nouveaux millionnaires. Des bouteilles de vodka vides jonchent le sol, des restes de toasts au caviar ont fini dans les toilettes, à moins que ce ne soit des vomissures. Des éclats de verre tapissent l'épaisse moquette de la suite. Elle a l'habitude, elle trouve des préservatifs usés sous le lit et même dans les draps. Les gens riches la dégoûtent, elle doit nettoyer leur merde et dire merci. Elle s'évade quelques instants dans ses pensées : elle aura bientôt 100.000 dollars, à elle la belle vie.
Enfin, elle s'approche de la chambre 2806, elle toque à la porte, pas de réponse; elle prend alors son passe-partout et entre. Un bruit d'eau se fait entendre dans la salle de bains. Dans le salon, le Black Berry est posé sur la table basse, un verre de whisky à moitié vide à côté. Elle tend la main vers le portable, le glisse dans son tablier, au moment même où le bruit de l'eau a cessé. Elle se retourne, se hâtant vers la sortie, mais se retrouve nez à nez avec un individu en peignoir de bain entrouvert, laissant entrevoir son sexe en érection, l'oeil lubrique et la bouche baveuse.
En s'excusant dans un anglais hésitant, elle se précipite vers la porte, mais l'homme la poursuit, la devance et ferme la porte à clef. Il l'a coince contre le mur, tente de dégrafer son chemisier blanc de boniche, lui palpe les seins. Elle se débat, s'écorche les genoux en tombant. Furtivement elle pense au Black Berry, dans sa poche : pourvu qu'il ne tombe pas, qu'il ne se casse pas, car alors s'en sera terminé des rêves de beauté ...Le singe en rut est costaud. Soudain, elle sent un liquide sur sa joue, son chemisier est humide, elle comprend que l'occupant de la suite 2806 a terminé sa "petite affaire" , elle met à profit les quelques secondes d'hébétudes du fou, pour s'enfuir en le bousculant. Porte refermée, elle respire enfin, la peur au ventre mais songe à la caméra de surveillance du couloir; elle reprend ses esprits très vite, s'essuie la joue, prend une serviette dans le chariot de ménage et, discrètement, dos à la caméra, nettoie son chemisier. Le téléphone portable est toujours dans la poche de sa jupe. Elle pousse le chariot vers l'ascenseur de service, appuie sur le bouton "under ground", les portes refermées, elle éclate en sanglots convulsifs : la peur, l'humiliation, la rage.
Dans une secousse, l'ascenseur s'arrête au 15ème étage. Un homme y pénètre et tandis que les portes se referment derrière lui, il se tourne vers Fissanatou, lui tend une épaisse enveloppe bull. Elle comprend qu'il s'agit du copain du nabot et lui tend à son tour le téléphone. Sans un mot, l'individu arrête l'ascenseur et descend au 13ème.
Fissanatou, comme dans un rêve, soupèse l'enveloppe, la glisse à la place du portable et se laisse porter par l'ascenseur, sans se douter qu'elle va déclencher l'affaire la plus extraordinaire du moment : l'affaire KSD.
Mais, quelque part, Lasconi Yzokras, le nabot agité des épaules, s'amuse comme un enfant avec son nouveau Black Berry; il songe, pour Noël, à l'offrir à sa femme, Alrac Inurb-Yzokras .-
F I N

Un lever de soleil à Port de Lanne

Ce matin, je me suis levée tôt. Le silence régnait dans la maison, la nuit s'effilochait pour laisser place au jour. La nature s'éveillait à peine et se préparait à nous offrir cette merveilleuse journée du 1er décembre, qui ressemblait comme deux goûtes d'eau à un 1er avril. Marguerite, ma jolie vache "boite aux lettres" se pâmait de bonheur face au soleil levant, puis les merles, moineaux, mésanges bleues, pinsons et les autres se disputaient les miettes de pain que je leur donne chaque matin, après mon petit déjeuner. Quelle belle journée.