mardi 29 novembre 2011

Petite recette de cuisine

Darnes de saumon au riz safrané
(pour deux)

- Acheter deux belles darnes de saumon frais (je vous conseille d'aller chez le poissonnier plutôt le mardi, c'est le jour des achats de poissons).

- Acheter une chapelure de bonne qualité et la mélanger avec de la poudre d'amande, un peu de curry.

- Imprégner les darnes de ce mélange poudre d'amande-chapelure sur trois côtés (pas le côté peau).

- mettre un peu d'huile d'olive dans la poêle, faire saisir les darnes, puis réduire le feu et laisser bien dorer sur les trois côtés.

- Pendant ce temps préparez votre riz basmati, en y ajoutant un peu de safran, un peu de curry, sel, poivre.

- Dans une assiette, présenter le riz en le moulant dans un petit ramequin, décorer d'une petite feuille de persil, avec les belles darnes toutes dorées, elles-mêmes décorées d'une demi tranche de citron.

C'était notre repas de midi ... nous nous sommes régalés, mon petit mari et moi.

Mais que fait-il en pyjama, un sèche cheveux à la main ?

J'attends vos suggestions ! ...... (Dodo ne doit pas le dire, elle le sait, elle !!)

Taras Boulba

Séance de coiffeur à Port de Lanne, ce dimanche 27 novembre .... Taras-Boulba était dans la place !!!!!!!

samedi 26 novembre 2011

des petits trucs

Avant de congeler du pain, mettez dans le sachet congélation une feuille de papier absorbant (sopalin). Ainsi quand vous décongèlerez le pain, c'est le papier qui absorbera l'humidité. Si la salade est flétrie parce que oubliée (!) dans le frigo, remplisiez un récipient d'eau, ajoutez deux cuillères à soupe de vinaigre de vin, faites tremper votre salade une petite vingtaine de minutes et vous la retrouvez croquante à souhait ... Bientôt ce sera Noël et les bougies .. alors pour que les belles bougies ne fondent pas trop vite, mettez un peu de gros sel à la base de la mèche... Qui dit fête dit, chapon, oie etc ... dans le four : alors pour une grille de four vite propre, emballez la dans du papier journal toute une nuit. Le lendemain, essuyez-la avec du papier et lavez avec du liquide vaisselle : vous serez surpris... Ce ne sont que quelques petites trucs que j'ai moi-même essayé et ça marche ....

jeudi 24 novembre 2011

Le dicton du jour

Jeudi 24 novembre : Sainte Flora
A la Sainte Flora
Rien ne repoussera
(alors, dans ce cas, pourquoi dit-on "à la Sainte Catherine tout prend racine ? et c'est demain la Ste Catherine!!)

jeudi 17 novembre 2011

A l'honneur aujourd'hui

Je n'ai pas oublié les anniversaires de :
Nathalie M.
et
Anne Marie B.
A toutes les deux je leur souhaite un
JOYEUX ANNIVERSAIRE

mercredi 16 novembre 2011

En avant les mojitos ...

Puis l'étendage .....
Et la pose en famille.
Quelle belle journée, sur la terrasse de Magali... au soleil

A l'honneur aujourd'hui

Ma fille chérie : Magali

JOYEUX ANNIVERSAIRE MAGALINETTE

lundi 14 novembre 2011

Marseille

Vous n'allez pas le croire, je me trouve au bureau de Magali, son patron est à côté ..... et moi je consulte... j'attends midi que nous puissions nous restaurer toutes les deux quelque part. Il fait un temps superbe, j'ai pris la voiture de Mumu pour venir à "Capelette-Curtel" lieu de travail de Mag. Le téléphone ne cesse de sonner .... dommage je n'ai pas pris mon appareil photo...!!!

mercredi 9 novembre 2011

Privilèges

Le privilège d'être retraités c'est de pouvoir partir quand on veut, où on veut et pour le temps qu'on veut. Et quand Bernard veut ..... En l'occurrence il avait vu sur internet un produit : film de survitrage. Ce produit ne se trouvant qu'à Castorama de Pau, il m'embarque dans sa quête et nous voila partis dès 10h30 sur les routes de Navarre (c'est le cas !!). On fait d'étranges rencontres en Bearn : d'abord à Lacq, cet immense complexe de production de gaz et de souffre, au milieu de la nature, des cultures et des animaux de ferme ... bon mais au moins ça apporte encore du boulot à la région. Une drôle d'exposition d'animaux sauvages, pas pu photographier car sur la route à 100 km/h ..
Après notre achat à Casto, vous savez là où "ya tout ce qui faut", nous faisons une halte à Emmaüs de Lescar, et je n'ai pu résister à photographier leurs différents wagon... celui-ci sert de buvette
Celui-là, je ne sais pas, mais il est beau en tout cas ....
et enfin ce dernier contient un espèce de bric-à-brac où chacun peut trouver son bonheur en matière de meubles, bibelots, vêtements (beurck) et autres appareils ménagers. En plus on fait une bonne action. Vous aurez reconnu l'oreille de l'abbé Pierre.!!!!

lundi 7 novembre 2011

Week end pluvieux mais heureux

Tandis que le ciel nous tombait sur la tête, nous passions un moment heureux chez Dodo.

vendredi 4 novembre 2011

Et voici LA photo

Mardi 1er Novembre à Carcassonne

jeudi 3 novembre 2011

Au commencement ......

Maman, je suis assise en face d'elle, fragile dans sa robe de coton, installée au bord du fauteuil qu'occupait mon père, les pieds bien à plat sur le sol, prête à se lever promptement pour essuyer un grain de poussière au coin de la table du salon !
Je sais qu'elle est heureuse que je sois là. J'ai préparé le repas, elle a mangé de bon appétit et nous sommes là toutes les deux face à face, son cher visage ridé tourné vers moi qui l'aime tant. Pourquoi n'ai-je pas fait plus tôt cette démarche, alors que sa mémoire pouvait livrer tant de souvenirs. A présent elle doit réfléchir, fouiller, se concentrer, mais je sais que ce qu'elle pourra me livrer sera comme un cadeau. Je ne la brusque pas, je l'aide un peu à faire le tri, je suis une éponge, j'aspire et je vais essayer de restituer avec mes mots, cette journée à Bordeaux, 19 Janvier 2011.
Maman est née le 10 septembre 1926 (voir l'article du 30 novembre 2010). Très tôt elle est placée comme bonne dans une famille aisée d'Alger. Elle est plutôt bien traitée, le salaire est maigre mais on lui permet d'emporter de la nourriture, on lui donne des vêtements, des chaussures. Quatre de ses soeurs aînées ont quitté le foyer pour se marier. Elle perd son frère à la guerre d'Espagne.
Les années passent, elle a 17 ans, belle comme le soleil qui brille au dessus d'Alger. Elle est amoureuse d'un beau militaire qui lui rend cet amour. Ils font des projets d'avenir mais l'orage gronde sur le front Italien et le bel Isidore doit accomplir son devoir de Français. Dans un élan d'amour Rosette se donne et le militaire s'envole le coeur en miettes, il laisse sa fiancée, son amoureuse et ne pense plus qu'à son prochain retour. Hélas, il est grièvement blessé au cours d'un accident de Jeep, transporté dans un hôpital, sans possibilité de donner de ses nouvelles. Pendant ce temps, Rosette, se rend compte de sa situation : elle est enceinte et son père, déjà très malade, la presse de se trouver un mari, tant pis pour le fiancé : Dans le contexte de l'époque, en Algérie, il n'est pas bon pour une jeune fille d'à peine 18 ans, d'être "fille-mère". Rosette court d'amis en amies pour essayer de savoir si l'un d'entre eux a des nouvelles de son fiancé, mais c'est le black out total, on est sans nouvelle. Durant tout ce temps, un jeune homme, militaire lui aussi, s'est pris d'affection pour la famille Sanchez, avec une arrière pensée de séduire Rosette, faisait tout pour rentrer dans les bonnes grâces du patriarche. Il venait rendre visite, les bras chargés de victuailles, de fruits et de légumes, de viande, de conserves. Il était fort bien accueilli, en ces temps de disette. Et de fait, Joseph accepte la demande en mariage d'Henri et c'est ainsi que Rosette épousa Henri, pour éviter l'opprobre et la médisance. Joseph décède et Alice vint au monde, une petite fille malingre, rousse, moi !!! Quelques mois plus tard, Henri fait embarquer sa famille pour la France, la Tourraine. Rosette, toute jeune maman, n'ayant jamais quitté la terre Algéroise, se retrouve ainsi dans un pays étranger, sans son époux, pas encore démobilisé. Elle est plutôt bien accueillie dans cette famille de paysans où la terre vaut plus chère qu'une femme !!!! Avec sa fougue de "pied-noir" Rosette se forge une solide amitié avec les jeunes frères d'Henri. Elle leur raconte des histoires qui font peur, des histoires de loup-garou, des histoires de son pays, eux qui savent tout juste où se situe l'Algérie, on lui demande même si en Algérie elle mangeait avec des fourchettes !!!! Des culs-terreux au grand coeur....!! Henri, démobilisé, rentre au bercail. La petite famille habite un logement à Joué-Lès-Tours, pas loin de la ferme familiale. Il semble que Rosette soit heureuse et pourtant .... Grand mère Alice (ben oui, c'est de là que vient mon prénom) sent bien qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond et questionne la jeune épousée, qui dans un élan de franchise, lui raconte les circonstances de son mariage et surtout la non consommation du dit-mariage ! Avec des mots choisis, Alice lui conseille de prendre en considération la générosité et l'amour d'Henri pour cette petite fille dont il n'est pas le père, cette petite fille qu'il aime. Rosette comprend, elle est intelligente et sait bien que cette situation ne peut durer éternellement. L'Algérie lui manque, sa famille lui manque terriblement, en Tourraine les hivers sont longs, elle se langui de plus en plus et, alors qu'elle se trouve enceinte, elle pose un ultimatum : rentrer dans son pays, auprès de sa famille; son enfant devra naître à Alger. Et voilà donc le couple et la petite Alice en partance pour Alger sur un grand bateau qui les attend à Port Vendres, le Sidi-Mabrouck. La famille s'installe dans un premier temps chez "Mémé" à Mont-Plaisant, Victorine y vit encore. Victorine (la plus jeune soeur de Rosette) adore la petite Alice qu'elle appelle "Pouichor", c'était le nom donné à une petite fille dans un film, enfin je crois.
Puis, le 12 février 1947 naît un beau garçon, bien joufflu, brun avec de grands yeux : Serge.
La famille quitte Mont-Plaisant pour une chambre, au quatrième étage d'un bâtiment dans un quartier populaire : Bab El Oued. Pas d'eau, pas de toilettes sinon celles collectives à l'étage en-dessous. Le temps passe, Henri a trouvé un job, ça pourrait bien se passer mais, c'est un homme faible et il a le jeu dans le sang. Il aime parier, jouer aux cartes ... Rosette n'en peu plus, elle le met à la porte, préférant élever seule ses deux petits . Mémé est toujours présente, elle garde les bambins pendant que Rosette travaille. Ce n'est pas facile on s'en doute, mais les enfants sont bien tenus, ils mangent à leur faim, grâce aux aides des bonnes soeurs. Sa voisine la plus proche s'appelle Margot. Elles s'entendent bien, elle a elle aussi un enfant à charge. Pour l'heure elle a rencontré un "déserteur" qui est activement recherché par la P.M. Et c'est là que le destin de Rosette bascule : Ce déserteur est retrouvé chez Margot par la dite police militaire, dont Marc fait partie (un autre militaire dans la vie de Rosette, le troisième !) C'est un Français, un parigot, tout mince, tout blond avec des yeux bleus qui flaschent sur la jolie célibataire. C'est l'Amour, enfin ! Après Isidore, Rosette avait renoncé à le trouver mais ce parigot-là a su la charmer. Dans la corbeille de la mariée deux enfants Alice et Serge, alors âgés respectivement de 4 ans 1/2 et 2 ans 1/2. Marc n'a pas une once d'hésitation, les enfants font partie intégrante de sa demande en mariage. En 1950, naîtra Marc deuxième du nom, puis en 1952, c'est au tour d'une petite fille de faire partie de la famille : Gisèle. Marc senior travaille dur pour nourrir cette désormais "famille nombreuse" et la "petite pièce" devient de plus en plus petite, insalubre même. Rosette et Marc se marient et des souvenirs de ce jour me reviennent en mémoire : des chaises poussées contre le mur, des assiettes de nourriture, des voisins qui me demandent si je suis heureuse d'avoir un nouveau papa, Rosette en tailleur noir, si belle, Marc si fier et heureux. Il intègre la fonction publique et formule une demande de logement. Justement l'architecte Pouillon, vient de réaliser un grand ensemble : la cité de Diar es Saada. Un logement est donc attribué à la Famille Neveu. Les voilà tous les six en plein déménagement. Bâtiment J, n° 44 plateau des Palmiers , c'est leur nouvelle adresse. Oh ce n'est pas le grand luxe, seulement deux chambres (avec placards - c'est important) une salle à manger, une cuisine équipée : réfrigérateur à gaz (!!) cuisinière à gaz, vide-ordures, une loggia (c'est ainsi qu'on appelle un large balcon) une salle de bains (le grand luxe) avec baignoire s'il vous plaît et de vraies toilettes à nous, qu'on ne partage plus, c'est magique en plus : on tire une chaînette et l'eau tombe dans la "cuvette" entraînant tout. Je me voie encore, à l'arrière du camion de déménagement serrant ma poupée très fort contre moi, il faisait beau et chaud ce jour là. Je n'avais jamais quitté "la petite pièce" sauf pour aller à Mont Plaisant chez ma Mémé. Je découvrais enfin notre nouvelle résidence. Quel changement!! Plus de Mekkïa venant se réfugier chez nous, échappant à son mari Messaoud qui la battait comme plâtre, plus de Mme Zaïdi, qui avait le don de nous soulager de dents branlantes, plus de toilettes à la turc qui sentaient mauvais, plus de Aïcha et son moignon - il lui manquait un pied - qui me fascinait.
C'est dans cette rayonnante cité que naquit en 1956, Jean Luc. Un beau bébé roux, que j'ai longtemps appelé mon bébé rose. J'aimais et j'aime toujours mes frères et soeurs, bien que je ne me souvienne pas de la naissance de Serge, Marco et Gisèle. Et la vie poursuit son chemin. Cette cité était très innovane à l'époque. Je me souviens d'une grande place où se déroulait le marché, sous des arcades. Les commerçants tout autour de cette place : le bureau de tabac, l'épicerie "Le Moutchou" comme on disait car elle était tenue par un Mozabite, la crèmerie, la boucherie dont le propriétaire était papa de deux fois de jumeaux !!. Nos voisins s'appelaient : Si Ahmed, Ben Ali, Perez, Scotto, Chemla, Azzopardi, Kebaïli etc. Nous vivions en paix. Mais en métropole on en a décidé autrement et nous voilà tous "rapatriés" , dans un pays plein de préjugés sur les "Pieds noirs". Une maison, en pleine campagne bordelaise, sera notre nouveau foyer. Là encore rien de luxueux, deux chambres, pas de chauffage, l'eau gèle dans les canalisations, Maman déprime. Enfin, un logement nous est attribué après de longs mois d'attente. Résidence St Jean. Logement neuf, à Bordeaux. Nous avons survécu au froid, à l'hostilité de certains, nous avons connu des hauts et des bas. Puis en 64, comme pour consolider notre nouvelle vie en France, naquit une petite fille Pascale, suivie en 65 par une autre petite fille Nathalie. Et la vie s'organise plutôt bien que mal. Mes parents voient leurs enfants quitter le foyer les uns après les autres, les petits enfants arrivent, la vie quoi.
Pourtant un évènement va se produire en 2008. L'un de mes frères m'annonce qu'Henri - je l'avais oublié celui-là - n'est pas mon père biologique. Je me disais aussi ... avec mon frère Serge nous l'avions retrouvé, à Besançon, remarié, sans enfant. Lui était heureux de ces retrouvailles, en ce qui me concerne je n'ai rien ressenti, je n'avais plus vraiment de souvenir le concernant. Marc était MON père, je l'ai aimé en tant que tel et je l'aimerais toujours. Mais alors qui ? Qui est cet homme ? Et j'apprends le nom de l'amour de jeunesse de Maman. Dans un premier temps, j'ai pleuré, j'ai questionné, j'étais en colère. Et puis j'ai pensé à Maman, ce lourd secret en elle depuis plus de soixante ans !!! Certaines personnes étaient au courant, mes tantes, mes cousins plus âgés que moi. J'ai questionné Maman et c'est donc ainsi que commence ce récit. Il est temps maintenant de conclure. En mémoire me reviennent certaines réflexions de mes tantes : "elle a les yeux de sa grand mère". Maintenant je sais de quelle grand mère il s'agissait. Je décide d'en savoir plus sur cet Isidore et par internet, avec juste le nom de famille, et l'aide de ma fille Muriel, je retrouve une personne, qui semblerait être ma demi soeur. Après moult hésitations je décide de lancer une "bouteille à la mer". Je lui écrit en lui racontant ce que je sais. J'ai attendu pendant quelques temps la réponse, plus d'un an, et puis j'ai oublié, j'avais tourné la page. Je ne sais plus quel évènement a fait que j'ai voulu continuer ma quête et j'ai téléphoner à cette personne. Nous avons discuté, elle m'a laissé entendre qu'elle avait bien reçu ma lettre mais que pour le moment il lui fallait du temps. Et le temps a passé, avec ses malheurs : la perte de mon père, la perte de ma mère qui m'a laissée anéantie. Et puis, il y a à peine plus d'un mois un courrier me parvient : la personne contactée il y a plusieurs mois, désire me rencontrer !!
Elle prend même l'initiative de me téléphoner et de me demander si Carcassonne me conviendrait, sachant qu'habitant Marignane, cela nous permettrait de faire chacune la moitié du chemin. Dont acte. Mardi Ier Novembre, avec Bernard nous prenons la route. Rendez-vous est pris au camping des Oliviers. Midi, nous y sommes, je téléphone au mari de la dame en disant que nous étions dans l'entrée du camping. Il vient nous chercher. Je découvre un homme à l'allure sympathique - j'apprends un peu plus tard qu'il est ch'ti. Derechef il m'embrasse, serre la main de Bernard. Derrière lui, en retrait, une femme apparaît. Elle marque un temps d'arrêt, comme pour mieux me regarder, trouver une ressemblance peut-être, puis se dirige directement vers moi en me disant : "je n'ai plus aucun doute" et de m'embrasser chaleureusement. Nous avons passé plus de deux heures à discuter, elle voulait savoir comment, je voulais savoir pourquoi. Plus tard, elle a pleuré en me serrant dans ses bras. Elle m'a montré des photos de son père (et le mien !) elle m'a montré une photo de moi bébé qui était dans sa famille depuis toutes ces années ... au dos de cette photo une inscription : voici l'enfant que vous avez abandonné. Ce n'est pas l'écriture de Maman, je ne reconnais pas non plus l'écriture d'Henri. L'après midi est vite passé, nous nous sommes promenés tous les quatre dans la campagne carcassonnaise, vers 18h nous sommes descendus voir la Cité toute éclairée. Nous avons pris des photos . J'ai été agréablement surprise. Ai-je été émue ? Je ne saurais le dire. J'ai déjà des frères et soeurs que j'adore et qui me sont chers. Disons que je suis arrivé au bout de ma quête, avec bonheur car cela aurait pu se mal passer, ou ne pas avoir lieu du tout... Maintenant la boucle est bouclée, ma vie n'en sera pas changée pour autant, mais JE SAIS.....
Merci Huguette.