Hier, enfin la Olta

 Départ de l'appartement 7h50. Arrivée au point de départ 8h20, sac à dos bien accroché, nous débutons notre randonnée.

 Le Penon se réveille, encore un peu embrumé, là-bas au loin. Une petite brise nous accompagne le long du chemin de terre, large, abrité par de grands pins. La terre est ocre foncée.

 Nous voici à la Ermita Vella. Des tables de pique-nique protégées du soleil. La chapelle est fermée, c'est dommage. Jusqu'ici, la randonnée était "tranquille".... mais cela ne va pas durer ...

 Et de fait, nous prenons un sentier, très tortueux, très pentu, très caillouteux, très tout ....Dur-dur ..

Comme d'hab, mon coeur s'emballe, je grimpe sans lever la tête, les yeux baissés sur le sentier, un pas après l'autre, le soleil au dessus de mon chapeau commence à chauffer sérieusement, il est bientôt 9h30. Une pause bibine et ça repart. 

 On ne marche que sur des cailloux, nous choisissons bien sur les plus plats, les plus ancrés dans le sol, on croirait un jeu de saute-moutons .....

 Derrière moi, Bernia dans toute sa splendeur. Nous sommes sur un large plateau, des buissons et des cailloux.

 Voici Toix et ses antennes et ci-dessous l'entrée des deux tunnels : à droite le tunnel de l'autoroute et à gauche, plus bas, le tunnel de Mascarrat.

 Un curiosité rocheuse et dessous El Pou de la Mola, en ruine ....

 Nous sommes désormais sur le chemin du retour, et le Penon est toujours aussi attirant, dans le lointain. Plus bas un  aperçu de la sente empruntée.

Au loin, la Sierra Gelada qui veille sur Benidorme.

C'est le retour vers la "Zona de acampada" (camping) et nous faisons la rencontre d'un employé de la Mairie, qui s'occupe du camping et de son environnement. Il nous demande gentiment si nous avons apprécié la rando. Nous lui répondons, qu'à part la montée si difficile, c'était superbe. Il s'étonne que nous soyons passé par ce goulet à flanc de montagne. Il nous explique qu'il y en a un autre bien plus aisé, bien plus facile ... stupeur de notre part !! Nous nous sommes trompé de chemin et avons pris le plus dur. Tant pis, c'était beau à couper le souffle (au propre et au figuré). En octobre, nous reprendrons notre sac à dos, cette fois en empruntant  le bon chemin et signer le livre qui se trouve à la Cime de la Olta, que nous avons raté ...