jeudi 24 août 2017

Moi, dans ma maison vide....

dans les chambres vides, sur la grande terrasse vide, dans la piscine qui s'ennuie, dans l'immense jardin qui sent l'automne, je me remémore les dernières semaines et les souvenirs affluent dans le désordre, des images, des odeurs, des rires, des discussions. 

Les 14 et 15 août, comme chaque année : le va et vient des gens sur tous nos stands, les marchandages, la satisfaction de voir partir notre stock, à nous tous réunis. La paella sur la grande table de la salle à manger,.  17 ou 18 affamés.... l'apéro après le premier jour de brocante. Les grillades du 15 Août, re-apéro avec Jean Luc et Eva, qui ont apporté deux immenses et succulentes tourtières.  

La balade à la montagne, trois voitures qui se suivent dans les virages de Ahusquy, l'arrêt à Mauléon pour acheter le gâteau préféré de Mag et des autres aussi. Le pique nique au bord du Gave, à l'ombre, sur la pelouse dans le village d'Alo (près de Tardets) les enfants qui se baignent dans une eau bien fraîche - j'avais recommandé  les maillots - d'autres qui font la sieste et moi qui regarde tout ça, sous mon chapeau, derrière mes lunettes noires, attentive aux petits qui se laissent emporter par le fort courant du Gave dans de grands éclats de rire. 

la visite aux daims, à Port de Lanne, les petits faons gambadant autour de leurs mamans devant les yeux écarquillés de Louise et Morgan, le bout des doigts passés dans le grillage pour donner le pain aux mâles.





Ce jour là j'avais oublié mon téléphone portable.. c'est Bernard qui prend une photo, tout le monde n'est pas encore prêt, ils admirent le paysage merveilleux qui nous entoure. 






Les journées à Souston avec Céline, Caro et les deux petites. Le lac, le paddle, le tobogan ....les retours à Port de Lanne et les grandes tablées, le soir en rentrant. Les ados fatigués de pagayer, de nager, jamais fatigués de manger, toujours sur leur portable ...

Et puis, le départ des Marseillais, des Aubagnais mardi. Les embrassades, les "je t'aime" multipliés par 5, les bras qui se serrent autour de moi, qui suit en miettes, les mains qui s'agitent tandis que le 4x4 passe le portail emportant avec lui mes filles et mes petits enfants.

Je reste un peu abasourdie, Bernard me fait un café serré et je me venge sur le rangement, les lessives.

A Souston, restent encore Céline et la petite famille. J'ai passé la journée avec elle hier. Samedi elles viennent à Port de Lanne, passer la dernière nuit en vacances et le lendemain, elles aussi prendront la route, tôt, le matin du dimanche. Je vais profiter de cette journée en leur compagnie, les dernières miettes de leur bonne humeur et de la présence de mes petites filles. La maison retentira encore de rires, la terrasse retrouvera toute son utilité, la piscine fera des vagues...





4 commentaires:

  1. C'était bien .... mais court. . .. Trop court....������

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  2. Il est aisé de sentir cette triste nostalgie à travers ces phrases qui se veulent belles et quelque peu poétiques. Elles essayaient de masquer un chagrin qui ne parvient pas à se déguiser ou à se cacher. Je te comprends, ma chère Lyly adorée et je t'embrasse très tendrement.

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  3. 2 journées superbes en famille. Merci à vous 2. La paëlla était une merveille. Je précise que les enfants n'ont pas été les seuls à se baigner dans la rivière ce jour-là. Deux autres femmes téméraires se sont jetées à l'eau : Céline et moi-même! Des bises.

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  4. Ha c'etait pourtant il n'y a pas si longtemps et pourtant ça paraît déjà loin, ce qu'on était bien, ce qu'on était beau , ce qu'on était bronzé...

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