Ce dernier week end, nous sommes montées à Bordeaux. Nous, c'est à dire : Nathalie, Pascale et moi. Il fallait trier les maigres affaires perso de notre Maman. Ouvrir les armoires, décrocher les cintres, plier la robe, le tailleur, le chemisier .... les déposer dans un carton, refermer le carton et se dire, que dans quatre ou cinq cartons, c'est notre Maman que nous enfermions pour la seconde fois. Malgré notre chagrin, notre coeur en miette, nous avons fait honneur à la mémoire de notre Maman, elle qui était boute-en-train autrefois..... aurait été heureuse qu'entre les larmes se mélent des rires . Polo nous a rejoint, puis Gisèle et enfin Serge et Marie-France, le samedi. Dimanche matin, nous sommes allées toutes les trois au cimetière. Boule au fond de la gorge, larmes ..... puis retour à la résidence. Déjeuner de crêpes bretonnes, apportées par Serge et Marie F. , préparées par Pascale., coup de fil de Jean Luc et de Marco. Et puis, et puis ... il a bien fallut se quitter ... tristesse sur les quais pour tout le monde, serrements de coeur...... dans ces trains qui nous ont éloignés les uns des autres que de peines ils peuvent laisser .....
lundi 20 juin 2011
Week end .............
Ce dernier week end, nous sommes montées à Bordeaux. Nous, c'est à dire : Nathalie, Pascale et moi. Il fallait trier les maigres affaires perso de notre Maman. Ouvrir les armoires, décrocher les cintres, plier la robe, le tailleur, le chemisier .... les déposer dans un carton, refermer le carton et se dire, que dans quatre ou cinq cartons, c'est notre Maman que nous enfermions pour la seconde fois. Malgré notre chagrin, notre coeur en miette, nous avons fait honneur à la mémoire de notre Maman, elle qui était boute-en-train autrefois..... aurait été heureuse qu'entre les larmes se mélent des rires . Polo nous a rejoint, puis Gisèle et enfin Serge et Marie-France, le samedi. Dimanche matin, nous sommes allées toutes les trois au cimetière. Boule au fond de la gorge, larmes ..... puis retour à la résidence. Déjeuner de crêpes bretonnes, apportées par Serge et Marie F. , préparées par Pascale., coup de fil de Jean Luc et de Marco. Et puis, et puis ... il a bien fallut se quitter ... tristesse sur les quais pour tout le monde, serrements de coeur...... dans ces trains qui nous ont éloignés les uns des autres que de peines ils peuvent laisser .....
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Ce fut un plaisir de retrouver mes 4 sœurs réunies dans l'appartement de notre mère samedi. Et il y avait notre cousin, Paul, qui amène toujours une touche de bon sens et d'humour. La peine est moins difficile à supporter avec lui.
RépondreSupprimerLe lendemain, dimanche, nous avons passé quelques heures ensemble ( Lily, Pascale, Nathalie, Marie-France et moi) autour d'un bon repas made in Bretagne, et chacun a raconté des anecdotes de notre passé. La séparation a été difficile. Un constat : avec chacun ses particularités, nous aimons nous retrouver et nous nous aimons.
Cela est essentiel !
Bises à tous et toutes.
Sergio
je ne savais pas que vous étiez à BX je serais venue , nous aussi dimanche (aprés midi ) nous sommes allés au cimetière apporter une plaque, j'attendais ce jour là pour y aller , je me disais que vous étiez loin pour certains , cela ferait une présence de plus , mais c'est bien vous y étiez ,il a eu sa fête des pères et ma petite tata qui me manque, puis nous sommes allés à jardiland et pour finir on a attéri à camblanes au vide grenier , nous avons vu Olivier et Natacha mais c'était la fin , ils nous ont dit que vous étiez passé dans l'aprés midi, je ralais j'aurai bien aimé vous voir. La prochaine fois.....j'espère....
RépondreSupprimerJe ne sais pas encore comment je vais m'en sortir, en vivant dans l'univers parental qu'est l'appartement où ont vécus nos parents. Je me dis que si cet appartement leur avait appartenu, il aurait bien fallu que je m'y fasse. J'avoue que je crains à l''avance la tombée de la nuit, seul. On verra bien. J'espère que le montage de mon projet de bar andalou va suffisamment m'occuper pour que je n'aie pas le temps de penser à autre chose.
RépondreSupprimerJ'ai croisé ce matin une octogénaire d'origine espagnole qui portait le parfum Héno de Pravia, parfum que rapportait papa à mamie et que j'ai si souvent senti sur elle. Une boule m'a prise au ventre et les larmes me sont montées aux yeux... Bien entendu ma peine est différente de la votre, mais à moi aussi ils me manquent mes grands-parents! Bisou à tous: Sonia.
RépondreSupprimerSonia, je ne sais pas pour les autres, mais pour moi, c'est réconfortant de savoir que beaucoup de monde partage le même chagrin que moi. Et a fortiori, mes enfants.
RépondreSupprimerLily a fait un très beau poème "les mains de ma mère" moi j'en ai commencé un sur "le parfum et senteurs de ma mère" outre l'héno de pravia j'ai fondu en larmes en respirant l'odeur du papier d'arménie qui flottait dans un bureau au boulot.
RépondreSupprimerSonia a raison les odeurs sont au coeur de la relation avec ceux que l'on aime et je ne l'avais pas remarqué jusqu'à présent.
Quel était le parfum de papa ???
Nathalie